Comme prévu, le très contagieux variant Omicron ne s’est pas arrêté aux frontières, par ailleurs vulnérables de l’Arménie. Le ministère arménien de la santé a ainsi fait savoir lundi 10 janvier que deux personnes avaient été testées positives à ce variant à leur retour d’un déplacement à l’étranger. “L’état de santé des patients est satisfaisant”, a indiqué le ministère dans un communiqué en ajoutant : “Ils n’ont pas été hospitalisés. Ils reçoivent un traitement chez eux”. Ces premiers cas d’Omicron n’ont été détectés en Arménie alors que le covid-19 était en recul constant depuis deux mois. Les autorités sanitaires arméniennes signalaient de 100 à 150 cas par jour au cours des deux dernières semaines, soit un reflux net par rapport aux plus de 2 000 cas quotidiens enregistrés à la fin octobre. Dimanche, le COVID-19 n’avait tué « que » trois personnes, selon les chiffres du ministère de la santé, qu’il faut comparer au « record » de 62 morts enregistrés le 2 novembre. Cette tendance à la baisse des contaminations contrastait avec les chiffres records de patients infectés par l’Omicron enregistrés en Europe et aux Etats-Unis. E, annonçant l’arrivée officielle d’Omicron en Arménie, le ministère de la santé a une fois encore appelé les citoyens non vaccinés à se faire vacciner contre le coronavirus. Selon les chiffres du ministère, seules quelque 740 500 personnes, soit un quart de la population du pays avaient un chemin vaccinal complet dimanche. Seules 212 000 autres personnes auraient reçu la première dose de vaccin. Lundi, la ministre arménienne de la santé Anahit Avanesian a officiellement annoncé l’entrée en vigueur à compter du 23 janvier d’un passe sanitaire pour donner accès aux lieux de culture et de loisirs. En vertu de ce texte, seules les personnes vaccinées contre le COVID-19 ou pouvant présenter un test négatif récent pourront se rendre dans les bars, restaurants et autres lieux publics. Cette mesure ne s’applique pas aux mineurs, aux femmes enceintes et autres personnes pouvant prouver des contreindications à la vaccination ou encore les personnes ayant été infectées par le coronavirus dans les 90 jours.
