Le ministère des Affaires étrangères de la République d’Arménie a fermement condamné les poursuites pénales engagées par Bakou contre Lyudvik Mkrtchyan et Alyosha Khosrovyan, capturés lors de la récente agression de l’Azerbaïdjan contre l’Artsakh. Continuant à violer les normes du droit humanitaire, en particulier la Convention de Genève sur le traitement des prisonniers de guerre, qui stipule explicitement que les prisonniers de guerre sont libérés et rapatriés immédiatement après la cessation des hostilités, l’Azerbaïdjan a engagé des poursuites pénales inventées de toutes pièces contre 14 militaires arméniens capturés, ce qui viole également la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020.
Les poursuites pénales engagées contre 16 militaires arméniens, ainsi que la torture et les pressions psychologiques exercées sur d’autres prisonniers de guerre arméniens et sur des civils capturés, constituent un précédent de violation malveillante du droit international. Il est clair que l’Azerbaïdjan instrumentalise les personnes capturées comme des otages politiques et des outils pour poursuivre d’autres objectifs.
Bakou défie également de manière flagrante les décisions pertinentes de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) concernant la fourniture d’informations sur les militaires et civils arméniens détenus en captivité en Azerbaïdjan.
Malgré les nombreux appels de la communauté internationale, l’Azerbaïdjan continue de dissimuler le nombre réel de prisonniers, niant la captivité de dizaines de militaires et de civils arméniens. De plus, l’Azerbaïdjan nie la détention de ceux dont la captivité en Azerbaïdjan a été documentée à la fois par des vidéos et par les témoignages de prisonniers rapatriés, ce qui fait peser des soupçons sur un certain nombre de crimes graves.
Tous les prisonniers de guerre et les captifs civils arméniens détenus en Azerbaïdjan doivent être immédiatement libérés et rapatriés sans aucune condition préalable.