La croissance dans les prix de l’immobilier à Erevan a continué cette année, mais semble avoir stagné maintenant à cause de la prochaine élection présidentielle selon les agents immobiliers.
Selon les données les plus récentes publiées par le service d’État du Cadastre, le prix moyen des appartements et des commerces à Erevan a cru de 4% dans la première moitié de 2007.
Certains agens immobiliers pensent que la hausse des prix a été en réalité plus forte particulièrement dans des secteurs à l’extérieur du centre ville, foyer du boom de la construction en cours en Arménie. Ils disent que les prix de logement dans les faubourgs d’Erevan ont augmenté d’au moins 10% au cours de la deuxième moitié de l’année.
Des observateurs du marché disent qu’une des raisons de cette forte demande dans les appartements de banlieue est le développement du prêt d’hypothèque dans le pays. Le nombre d’arméniens achetant des appartements avec une hypothèque a cru considérablement ces dernières années malgré le coût d’un tel emprunt. Le montant des prets sur ces base détenu par les banques locales est maintenant estimée à 35 milliards drams (115 millions de $).
« Je suis étonné de cette tendance parce que les taux d’hypothèque restent tout à fait haut » a dit Gevorg Avagian, qui gère une société immobilière à Erevan. « Le taux minimum que j’ai vu est 11% ».
Les prix dans l’immobilier sont montés en flèche depuis 2000 non seulement à Erevan, où un appartement dans le centre ville peut désormais valoir près de 2,500 $ le mètre carré, mais aussi dans d’autres parties de l’Arménie. Dans Gyumri, par exemple, on dit maintenant un mètre carré d’espace de bureau et de commerce est trois fois plus cher qu’en 2004.
Mais selon Vartan Toghikian la croissance dans des prix ralentit traditionnellement ou s’arrête lors d’élections nationales et le vote du 19 février ne fera pas exception à cette règle. « Les grands acheteurs sont dans une posture d’attente » a déclaré Toghikian.
« Les prix peuvent même descendre un peu à cause des élections » a-t-il dit. « Mais ils ne monteront pas à coup sûr ».
