Azg relève qu’en dépit de la levée, par décret présidentiel, des restrictions sur les médias liées à l’état d’urgence, les quotidiens d’opposition n’ont pas pu paraître samedi 15 mars. Des agents du service de sécurité nationale ont censuré les éditions des quotidiens Aravot, Haykakan Jamanak, Jamanak-Erevan, « IV Pouvoir », ainsi que celle de l’organe du parti « Mouvement national arménien », « Hayq », après avoir examiné leur contenu, sous prétexte que les journaux contenaient des informations erronées. Le rédacteur en chef d’Aravot, Aram Abrahamian, indique dans Azg que le journal reprendra sa publication après le 20 mars, lorsque l’état d’urgence sera levé. Le responsable de la publication de Haykakan Jamanak, Hayk Ghévorguian (le rédacteur en chef de ce quotidien Nikol Pachinian est recherché par la police) craint que même après le 20 mars, ce quotidien, mais aussi d’autres organes d’opposition ne puissent pas être publiés. Seule la publication du trihebdomadaire 168 Jam a été autorisée par le Service de sécurité nationale.
Ambassade de France en Arménie
Service de presse