L’ensemble des quotidiens du 22/03 rend compte de l’action de protestation silencieuse qui s’est tenue vendredi, au lendemain de la levée de l’état d’urgence. Les manifestants ont constitué une chaîne s’étendant de la place de la Liberté jusqu’à la place entre la mairie d’Erevan et l’Ambassade de France, lieu des événements sanglants du 1er mars. En dépit de la levée de l’état d’urgence, la place de la Liberté, mais aussi les endroits où les manifestants devaient constituer une chaîne étaient entourés des troupes de police, qui ont empêché les manifestants de se rassembler sur la place de la Liberté.
Un jeune manifestant à même été frappé et jeté à terre par un policier qui a utilisé un électrochoc. Un bref accrochage a éclaté entre manifestants et policiers sur l’avenue Mashtots, lorsque ceux-ci ont bloqué l’avenue empêchant les manifestants de défiler vers la place de la Liberté. Les troupes de police ont utilisé des matraques et des électrochocs. Plusieurs participants ont été conduits dans des commissariats de police puis relâchés au bout d’un certain temps.
Ambassade de France en Arménie
Service de presse
