« La coopération avec nos partenaires de la CEI (Communauté des Etats Indépendants) se distingue par un haut niveau de confiance qui permet de conjuguer les efforts dans la lutte contre la criminalité internationale et de renforcer le rôle principal du FSB dans la coalition antiterroriste des services secrets des pays de la communauté internationale, ce qui crée des conditions visant à assurer la sécurité de notre pays », a déclaré le général Alexeï Kouzioura, chef de la direction de coopération internationale du FSB russe dans une interview publiée jeudi 24 août par le journal Krasnaïa zvezda.
« Agissant de concert avec nos partenaires de la CEI, nous faisons tout pour que les terroristes et autres criminels qui ont commis des forfaits sur le territoire russe ou contre nos citoyens à l’étranger soient punis comme ils le méritent ».
Il est prévu d’utiliser le potentiel des services secrets et d’autres organes judiciaires dans le système de sécurité collective créé dans le cadre de l’Organisation du Traité de sécurité collective (Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizie, Russie, Tadjikistan, Ouzbékistan), a-t-il fait indiqué.
« Conformément à la consigne donnée par les présidents de nos pays, il est prévu de mettre au point un mécanisme de réaction rapide aux changements de la situation opérationnelle dans la zone de responsabilité de l’OTSC, d’envisager la création de forces antiterroristes collectives constituées des unités de lutte antiterroriste et de former un système efficace d’échange urgent d’informations entre les organes habilités des Etats membres de l’OTSC », a précisé Alexeï Kozioura.
« Certains pays et leurs services secrets entreprennent des actions politiques visant à affaiblir les positions de notre pays dans l’espace postsoviétique, ils prennent des mesures en vue d’influer sur les processus politiques en Russie en appliquant une politique de doubles standards », a-t-il remarqué.
« Les récents événements en Géorgie, en Moldavie, en Ukraine, en Kirghizie et en Ouzbékistan le confirment. En plus des formes classiques d’influence sur les processus économiques et politiques, les services secrets étrangers emploient de plus en plus souvent des méthodes non traditionnelles, en recourant à cette fin à toutes sortes d’organisations internationales et non gouvernementales », a affirmé le général.
Selon lui « il faut apporter des corrections au système de coopération internationale et élaborer de nouvelles approches du règlement des problèmes d’ordre conceptuel et organisationnel ».
