Les tensions causées par Ankara seront discutées au sommet européen

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L’Union européenne a dénoncé lundi les
tensions causées par la décision d’Ankara de renvoyer un navire d’exploration
dans les eaux de la Grèce et décidera des suites à donner lors du sommet
européen jeudi et vendredi à Bruxelles.
La nouvelle mission du navire de recherche sismique Oruç Reis « sera
discutée par les dirigeants européens lors de leur prochain sommet », a annoncé
le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell à l’issue d’une réunion avec
ses homologues de l’UE à Luxembourg.
Le chef de la diplomatie grecque Nikos Dendias a dénoncé l’envoi du navire
turc au sud de l’île grecque de Kastellorizo, proche des côtes turques, comme
une « escalade majeure » et « une menace directe pour la paix et la sécurité ».
Les Chypriotes ont pour leur part protesté contre la décision des autorités
de l’autoproclamée République turque de Chypre-Nord (RTCN) de rouvrir l’accès
à la station balnéaire chypriote-grecque de Varosha, bouclée par l’armée
turque depuis l’invasion du nord de l’île par Ankara il y a 46 ans.
Ces deux décisions ont été prises par Ankara quelques jours après un sommet
européen au cours duquel la Turquie a été menacée de sanctions si elle
poursuivait ses activités illégales.
« Si Ankara poursuit ses actions illégales, nous utiliserons tous les
instruments à notre disposition », avait averti Ursula von der Leyen,
présidente de la Commission européenne.
Des sanctions économiques ont été élaborées et elle sont prêtes à être
« utilisées immédiatement », avait-elle assuré.
« Les dernières décisions (prises par Ankara) sont regrettables et
conduiront à de nouvelles tensions au lieu de la désescalade que nous avions
demandée lors du dernier sommet européen », a jugé Josep Borrell.
Mais aucun consensus ne s’est dégagé lors de la réunion des ministres des
affaires étrangères sur les suites à leur donner. « Décider de sanctions contre
le Bélarus et décider de sanctions contre la Turquie, ce sont deux paires de
manches différentes », a confié lundi à l’AFP un diplomate européen sous
couvert de l’anonymat.
« Le dénominateur commun à toutes les situations problématiques de la région

— Nagorny Karabakh, Syrie, Irak, Libye, Chypre, Méditerranée orientale– est
la Turquie. Elle agit comme un perturbateur de la paix et de la stabilité dans
la région. C’est contraire au droit international, c’est contraire à toutes
les conclusions du Conseil européen », a accusé lundi le chef de la diplomatie
grecque.

Bruxelles, 2020 (AFP) –

La rédaction
Author: La rédaction

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