L’équipe des Nouvelles d’Arménie et d’armenews.com souhaite une bonne et heureuse année à tous ses abonnés et à tous ses lecteurs.
A l’aube de 2022, qui succède à une période pleine de risques et d’inconnues pour l’Arménie et la République du Haut-Karabakh, nous avons une pensée plus particulière pour les soldats qui mettent leur vie en jeu pour la défense de la mère patrie en danger. Nous pensons notamment aux prisonniers de guerre illégalement détenus dans les prisons de Bakou et à leurs familles.
Nous souhaitons également le meilleur pour la France et pour l’ensemble de nos concitoyens avec lesquels nous devrons procéder dans les mois à venir à l’élection d’un nouveau président de la République et au renouvellement de l’Assemblée nationale. Des échéances qui pèseront aussi sur l’avenir de l’Arménie, dans cette planète golbalisée dont les évènements interfèrent les uns sur les autres par delà les frontières et les distances.
En ce qui concerne la défense du monde arménien toujours confronté aux menaces du panturquisme et de ses supplétifs djihadistes, notre rédaction en appelle à une véritable prise de conscience internationale et en premier lieu de la France pour la protection de sa population, de sa culture et de son territoire, cent ans après le génocide. Car comme l’ont affirmé au cours de ces derniers mois nombre de nos élus républicains de droite comme de gauche : la défaite de l’Arménie serait aussi celle de la France, de l’Europe, de la démocratie et de la civilisation face à la barbarie. Il serait criminel de l’abandonner à son sort.
Dans ce combat, la presse arméniene en tant que vecteur d’informations et de communication, pourvoyeur de messages, instrument de l’intelligence collective et opérateur politique a une fonction de plus en plus stratégique face aux périls qui nous guettent. Pour répondre à l’ensemble de ces enjeux, il appartient à la masse de ses lecteurs de lui fournir les moyens d’assumer son rôle dans les meilleures conditions. L’engagement commence par un bulletin d’abonnement.
Plus que jamais le peuple arménien, sur le sol national ou dispersé dans le monde est à la croisée des chemins. Sa survie dépendra de sa capacité à se mobiliser dans l’unité pour trouver la voie de la paix et si besoin à se préparer pour relever le défi de la résistance. En n’oubliant jamais que celui qui se croit victorieux ne l’est pas tant que le vaincu ne se considère pas comme tel.
La rédaction