Ainsi l’électorat turc a-t-il reconduit le 25 juin le « dictateur » à la tête de l’État. Mieux : il lui a accordé des pouvoirs renforcés qui lui permettront d’avoir les coudées encore plus franches pour discriminer, emprisonner, massacrer. Vu de l’extérieur cette sorte de masochisme revêt une dimension surréaliste. Mais pas quand on est Français d’origine arménienne. C’est-à-dire descendant des réfugiés du génocide de 1915. Car, on sait dès lors que la réélection du dictateur s’inscrit dans le droit fil d’un Etat qui n’a cesse de se retourner depuis 100 ans contre telle ou telle autre catégorie de la population, avec la bénédiction d’une « majorité » galvanisée par un tropisme nationaliste et religieux aussi brutal que tyrannique.
LA SUITE SUR LE LIEN PLUS BAS :