Selon turkishweekly.net, du 03/06/05, le gouvernement suisse aurait remis au Ministère turc de la Justice un document officiel dans lequel il s’engagerait à garantir la liberté de circulation de l’historien turc Yusuf Halaçoglu sur le territoire helvétique.
Les autorités suisses auraient « fait savoir que le professeur Halaçoglu, président de la Société Turque d’Histoire (TTK), ne faisait l’objet d’aucun mandat d’arrêt national ou international, et qu’il n’y aurait aucune restriction à ses déplacements en Europe, Suisse incluse ».
Un procureur suisse, Andrej Gnehm, avait ouvert une enquête pénale pour négationnisme la suite d’une conférence Yusuf Halaçoglu le 2 mai 2004 à Zurich visant à dénier à lé réalité de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman. Cette affaire avait jeté de l’huile sur le feu dans les relations entre la Suisse et la Turquie, qui ont connu une certaine tension après la reconnaissance du génocide par Confédération Helvétique. D’après Turkisweekly.net, le ministre turc de la Justice, Cemil Çiçek, aurait « confirmé avoir reçu des garanties de la part des autorités suisses que Yusuf Halaçoglu ne serait pas inquiété » L’ambassadeur de Suisse à Ankara, Walter B. Gyger, aurait même « rendu visite au ministre pour lui remettre un document officiel dans ce sens ».
