Les efforts du gouvernement arménien pour développer l’industrie de défense nationale se sont intensifiés après la guerre de cet automne dans le Nagorno-Karabakh . Ils porteront bientôt leurs fruits, selon le ministre de l’industrie de haute technologie, Hayk Chobanian.
M. Chobanian a déclaré que les entreprises de défense arméniennes allaient fournir des armes plus sophistiquées et d’autres matériels militaires aux forces armées du pays.
« Nous sommes en train d’opérer des changements importants dans ce domaine », a-t-il déclaré au service arménien de RFE/RL. « Certains succès ont déjà été obtenus. Des programmes concrets, qui n’avaient jamais été mis en œuvre auparavant, le sont maintenant. »
« Je pense que nous aurons des changements dans ce secteur dans les mois à venir. Nous aurons les premiers changements substantiels en termes d’implication du complexe militaro-industriel arménien dans la défense des frontières de l’Arménie », a-t-il déclaré.
M. Chobanian, dont le ministère supervise l’industrie de la défense arménienne, n’a pas donné de détails sur ces programmes ni donné des détails sur les nouvelles armes développées par les entreprises nationales.
Ces dernières sont connues pour fabriquer divers types de munitions ainsi que des véhicules aériens sans pilote que l’armée arménienne avait commencé à recevoir des années avant le début de la dernière guerre avec l’Azerbaïdjan.
L’une de ces sociétés, DAVARO, s’est associée à plusieurs autres entreprises locales pour concevoir et fabriquer des drones militaires et civils.
« Il y a eu pas mal de consolidation dans le secteur après la guerre. Les entreprises de défense et de développement de logiciels ont uni leurs forces et s’attendent à d’assez bons résultats », a déclaré son directeur général, Davit Galoyan, le 2 juin.
Aleksandr Yesayan, président de l’Union des entreprises de technologie avancée d’Arménie, a souligné l’importance de cette consolidation.
« L’échelle est très importante pour l’industrie de la défense, tant sur le marché intérieur que sur le marché extérieur », a déclaré M. Yesayan. « Si vous n’avez pas un volume de production [sérieux], vous ne pouvez pas rivaliser avec, par exemple, les entreprises israéliennes. »
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