Nous, les journalistes français, disons haut et fort au gouvernement du président Ilham Aliev, que la répression de la presse doit prendre fin. Nous lui demandons d’abroger les lois qui musèlent la liberté d’expression et le pluralisme. Nous lui demandons de libérer tous les journalistes de prison et nous l’appelons à mettre fin à l’intimidation judiciaire à l’encontre des médias en Azerbaïdjan.
L’Azerbaïdjan est aujourd’hui le pays qui compte le plus de journalistes emprisonnés de la région : neuf journalistes sont derrière les barreaux, cinq d’entre eux ont été arrêtés au cours des cinq derniers mois.
C’est un pays doté de lois qui sapent son engagement constitutionnel à respecter le droit fondamental des citoyens à la liberté d’expression, et dont le gouvernement n’a aucune idée de ce que signifie le pluralisme dans une société démocratique.
Ce type de comportement ternit l’image du pays et crée une situation insupportable pour la communauté des journalistes qui aspirent à la liberté dans leur travail quotidien.
La fédération internationale des journalistes, qui représente les journalistes du monde entier, s’est élevée pour défendre nos confrères azerbaïdjanais. Nous, syndicats des journalistes de France, exprimons de même notre solidarité et saluons les efforts du Syndicat des journalistes d’Azerbaïdjan qui se dresse pour défendre les droits des journalistes.
L’intersyndicale des journalistes français (SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, CFTC, FO)
