Hayastani Hanrapetutiun, Hayots Achkhar et Haykakan Jamanak reproduisent l’interview du Ministre des AE Edouard Nalbandian qui, répondant aux questions de l’agence Armenpress sur les incidents du 18 juin le long de la frontière arméno-azérie, ayant entraîné la mort de deux villageois de Chinari, a déclaré que les attaques contre la population civile marquaient une détérioration de la situation. « Je crois que toutes ces tentatives, à savoir l’incident dans la région de Martakert au Haut Karabagh début mars, le refus persistant, depuis avril, de restituer quatre citoyens arméniens, le meurtre d’un militaire arménien dans la région de Tavouch et celui de deux civils dans le village de Chinari doivent être fermement condamnées. Ces actions mettent en danger le processus de paix. On peut se demander si l’objectif véritable de la partie azérie est de créer de nouveaux obstacles à la poursuite des pourparlers ». Le Ministre a rappelé que la résolution pacifique du conflit du HK reste une priorité de l’Arménie en matière de politique étrangère, la reconnaissance et l’exercice du droit du peuple du HK à l’autodétermination demeurant au cur du conflit. L’Arménie estime que la résolution du conflit doit se fonder sur les principes suivants : le HK ne peut être sous l’autorité de l’Azerbaïdjan ; il doit avoir une continuité terrestre avec l’Arménie, laquelle devra être sous juridiction arménienne ; la sécurité de la population du HK doit être garantie. L’acceptation de ces principes et leur affirmation dans un accord permettra de surmonter les conséquences du conflit. Cet accord devra, naturellement, être approuvé par le HK. Selon Edouard Nalbandian, l’Arménie considère que la création d’un environnement de confiance est essentielle à la poursuite des négociations dans un esprit constructif. L’Arménie est déterminée à poursuivre les négociations dans le cadre du Groupe de Minsk de l’OSCE afin de parvenir à un règlement définitif du conflit du HK, ajoute le Ministre.
Ambassade de France en Arménie
Service de presse