l´oléoduc bakou-tbilissi-djeyhan, d´une longueur de 1 740 km et d´un coût estimé à 2,95 milliards de dollars et dont les premières tranches de construction devaient commencer au printemps 2003 pour se terminer au début de l´année 2005 pose quelques soucis… pourtant, cet oléoduc annoncé au milieu des années 1990 à grand renfort de publicité par bakou et la " british petrolium " devrait déjà être en activité ! mais à chaque fois, la date du début des travaux a été reportée pour diverses raisons. les azéris imputaient le " dernier " report au président géorgien edouard chevardnadze qui s´était en effet déclaré contre le passage du tracé sur le pont de borjomi en raison du risque de pollution encouru par les eaux minérales réputées de la région. mais cette objection, qui a depuis été réglé, ne serait la seule cause du report. le président de la " british petrolium-azerbaïdjan ", david woodword a en effet affirmé hier à la presse que les banques internationales qui s´étaient engagés à financer 70% de l´investissement, soit près de 2 milliards de dollars, ne pourront pas commencer les discussion avec la " british petrolium-azerbaïdjan " pour boucler le dossier financier avant le troisième trimestre de 2003. " ce qui oblige les autres partenaires qui doivent financer les quelque 30% des travaux, à avancer les fonds pour qu´en mars prochain débutent les premiers travaux de l´oléoduc bakou-tbilissi-djeyhan " déclarait david woodword. selon ce dernier, le pétrole azéri ne transitera pas dans cet oléoduc avant 2008´obligeant aujourd´hui les partenaires, à se tourner vers le kazakhstan qui avait depuis longtemps émis le désir de s´engager dans le projet. en 2003, les premiers pourparlers entre l´azerbaïdjan et le kazakhstan seront déterminants pour l´avenir de l´oléoduc qui prendra le nom de " akadaou-bakou-tbilissi-djeyhan ". au-delà de la question de la rentabilité de ce projet qui demandera plusieurs années pour un retour sur investissement, l´instabilité endémique de la région et le conflit arméno-azéri autour du haut karabagh figurent au nombre des élément qui incitent les financiers occidentaux à faire preuve de retenue. krikor amirzayan
