« Du point de vue de la
coopération dans la sphère de
transport et de la communication
et de la coopération dans la
sphère énergétique entre
l’Arménie et l’Iran, les opérations
militaires possibles des États-
Unis contre l’Iran peuvent poser
de grands problèmes
économiques pour l’Arménie. » a
indiqué Armen Ashotian, Député
à l’AN de la RA, membre de
Partie Républicain de l’Arménie
(PRA), dans son entrevue avec le
correspondant de Noyan Tapan.
Il a mentionné les projets qui
seront mis en danger. Par exemple,
le gazoduc Iran-Arménie, la
troisième ligne à haute tension
construite entre l’Arménie et
l’Iran, la construction de la nouvelle
centrale hydroélectrique de
Meghri sur la frontière Arméno-
Iranien, etc.
D’après A. Ashotian,
l’Arménie n’a rien à s’opposer à
la création du couloir est-ouest
entre la Turquie et l’Azerbaïdjan
excepté le fait du développement
de nos propres programmes de
communication dans lesquels
L’Iran joue un rôle considérable.
Il a également parlé de la
communauté arménienne d’Iran.
Selon des données officielles,
200 mille arméniens vivent en
Iran. Étant une minorité
religieuse cette communauté a
néanmoins de grands privilèges.
A. Ashotian a particulièrement
mentionné la fait qui l’Iran
joue un rôle de stabilisateur très
important dans la région, et
surtout dans les relations entre
l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
D’après ses mots, l’Arménie
se trouve aujourd’hui dans une
situation très compliquée, car
l’association avec les EU se
développe assez intensivement.
« Pouvons-nous dans ce cas-ci
trouver la bonne formule et pouvons-
nous placer nos problèmes
plus haut que ceux de nos alliés et
d’autre Etats? Tout ceci dépendra
de la qualité de nos politiciens,
occupés actuellement par la course
préélectorale plutôt que par
l’analyse des changements
régionaux possibles et de leurs
conséquences pour notre pays » a
indiqué A.Ashotian. Il a également
assuré q’une analyse nécessaire de
la situation étrangère est mis en
application dans la PRA.
La question du conflit possible
entre l’Iran et les États-Unis a été
également mentionnée par le scientifique
politique Levon Melik-
Shahnazarian, tête d’agence de
l’information De Facto, pendant la
conférence de presse du 6 mars.
« Aujourd’hui un coup militaire des
États-Unis contre l’Iran devient
inévitable et le gouvernement
arménien devrait tout faire pour
affaiblir les conséquences de cette
guerre pour l’Arménie. Dans ce
but, les ressources nationales et
étrangères devraient être utilise » a
t’il dit. Parmi les ressources
étrangères possibles l’expert a mentionnée
la communauté arménienne
des États-Unis. Selon lui,
sous la pression de la communauté
arméniens, les États-Unis
essayeront de satisfaire une
demande possible de l’Azerbaïdjan,
en contrepartie de sa participation
à la guerre contre l’Iran, aux dépens
de l’Iran et pas aux dépens de
Nagorno Karabakh.
En ce qui concerne l’opération
militaire contre l’Iran elle-même,
M. Melik-Shahnazarian a dit que
trois possibilités sont envisagées
par Washington.
Les deux premières sont beaucoup
plus réalistes que le troisième.
La première possibilité consiste en
les frappes de haute précision sur
les installations militaires de l’Iran.
La seconde est de semer un désaccord
dans la société multiethnique
de l’Iran. Pour cela, il n’est pas
exclu qu’il sera employée le facteur
de la population Turcophone
d’Iran, qui est de 12 à 16 millions.
La troisième variante, d’après lui,
c’est l’invasion terrestre de l’Iran,
ce qui est, selon l’expert, improbable.
D’après les mots du scientifique,
la première possibilité suppose
l’émergence d’un « nouveau
Tchernobyl » près de l’Arménie, et
la seconde aura comme conséquence
des résultats d’un exode
massif des Iranians. Il sera impossible
d’aceuillir un tel nombre de
réfugiés dans une Arménie en blocus.
Par Susanna Petrosian de Noyan Tapan
en collaboration avec Raymond Yézéguélian
