Un quart du nombre total de députés peut nommer un candidat à la présidence, donc le parti au pouvoir et l’opposition ont les leviers pour nommer leurs candidats, selon le député de la faction d’opposition Hayastan Aram Vardevanyan.
Il a déclaré que la démission du président Sarkissian entraînera des processus politiques concrets.
Citant le discours de démission de Sarkissian, Vardevanyan a averti que le pays est confronté à une situation très difficile et que de nouveaux risques de défis existent.
Le député Vardevanyan a déclaré que si Sarkissian ne retire pas sa démission dans la semaine et que sa démission prend effet, alors une période de nomination de candidats de 5 jours commence. « L’opposition tiendra des discussions autour de cette question », a-t-il déclaré.
Vardevanyan a fait valoir que la Constitution actuelle prévoyait de modifier le rôle du président par le biais d’amendements législatifs, mais ces amendements n’ont pas été apportés. Le député a déclaré que les 4 dernières années ont montré que Sarkissian se plaignait de ses pouvoirs limités sans même utiliser pleinement ces pouvoirs.
«Le rôle du président aurait pu être très sérieusement accompli. Après tout, les pouvoirs du président vont bien au-delà des pouvoirs de l’ombudsman. Vous avez vu à quel point le médiateur travaille efficacement – louanges à Arman Tatoyan – mais vous avez également vu à quel point l’institution présidentielle était inerte et passive », a déclaré Vardevanyan, ajoutant que la démission de Sarkissian pourrait également être considérée comme sa tentative d’éviter toute responsabilité.
ARMENPRESS
