L’OTSC toujours prête à envoyer une mission d’observation à la frontière arméno-azérie

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L’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) est toujours prête à envoyer des observateurs à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, malgré l’annonce d’une mission similaire par l’Union européenne, selon le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

L’alliance militaire de six États ex-soviétiques dirigée par la Russie a fait une telle offre pour la première fois lors d’un sommet de ses dirigeants qui s’est tenu à Erevan en novembre dernier. L’Arménie l’aurait déclinée parce que les autres États membres de l’OTSC ont refusé de condamner les opérations militaires offensives de l’Azerbaïdjan le long de la frontière.

« L’offre est toujours sur la table », a déclaré Lavrov à la télévision d’État russe dans une interview diffusée tard mercredi. « Si nos alliés et amis arméniens y sont toujours intéressés, alors cette mission peut littéralement être déployée en un ou deux jours. »

Le gouvernement arménien a fait appel au soutien de l’OTSC lors des affrontements frontaliers de septembre 2022, qui ont fait au moins 224 morts parmi les soldats arméniens. Les dirigeants arméniens ont ensuite accusé l’alliance militaire dirigée par la Russie d’avoir ignoré l’appel en violation de ses statuts.

Erevan a ensuite demandé à l’UE d’envoyer une nouvelle mission de surveillance plus importante. Le 23 janvier, les 27 États membres de l’Union européenne ont officiellement approuvé cette mission de deux ans, une décision dénoncée par la Russie. L’UE devrait déployer plus de 100 observateurs civils dans les zones frontalières arméniennes dans le courant du mois.

Le ministère russe des affaires étrangères a déclaré la semaine dernière que ces observateurs « ne peuvent qu’apporter une confrontation géopolitique dans la région ». Il a accusé l’UE de chercher à « repousser à tout prix les efforts de médiation de la Russie. » De hauts législateurs arméniens représentant le parti au pouvoir, le Contrat civil, ont balayé les critiques russes.

Les relations russo-arméniennes ont été glaciales ces derniers temps, notamment en raison du blocage par l’Azerbaïdjan, pendant près de deux mois, de la seule route reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie. Erevan a accusé les forces de maintien de la paix russes déployées au Karabakh de ne pas faire grand-chose pour débloquer cette route vitale.

Le ministre des affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, a annulé fin décembre une réunion trilatérale avec M. Lavrov et son homologue azerbaïdjanais, Jeyhun Bayramov, ce qui a provoqué une sévère réprimande de Moscou. M. Lavrov a déclaré mardi qu’il espérait que la réunion aurait lieu à Moscou prochainement.

Jeudi, M. Mirzoyan a rencontré l’ambassadeur russe en Arménie, Sergei Kopyrkin. Le ministère arménien des affaires étrangères a déclaré qu’ils avaient discuté des liens bilatéraux et de la sécurité régionale. Il n’a pas donné de détails.

La rédaction
Author: La rédaction

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