Le représentant spécial de l’Union européenne pour le Sud Caucase, Peter Semneby, a tenu à souligner le 28 septembre dernier l’importance de la poursuite des négociations en vue du règlement du conflit du Haut Karabagh. Le diplomate européen a néanmoins admis que le processus de négociations pourrait être contrarié pendant quelques temps, mais a souligné la nécessité d’obtenir des avancées et surtout de ne pas perdre les acquis réalisés sous l’égide des coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE. « Le processus doit continuer, mais à la seule conditions que les résultats obtenus jusqu’ici seront préservés, et je suis sûr qu’il se poursuivra », a notamment déclaré M. Semneby. S’exprimant sur l’éventualité de progrès dans les négociations dans un contexte marqué par le lancement de campagnes pour les élections présidentielles dans les deux parties du conflit, M. Semneby s’est toutefois bien gardé de faire des commentaires précis, se contentant d’affirmer que « des progrès interviendront tôt ou tard », en insistant sur le fait que les accords conclus durant les négociations passées devaient être respectés, car ils permettent aux parties en conflit de « s’engager dans une nouvelle phase de négociations ». Concernant l’examen de la question du Karabagh dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies, à laquelle doit prendre part le ministre arménien des affaires étrangères Vartan Oskanian, le diplomate européen a rappelé que l’UE soutenait pleinement le processus de résolution du conflit sous l’égide de la mission de médiation du Groupe de Minsk de l’OSCE, apportant ainsi sa réponse aux autorités de l’Azerbaïdjan qui n’ont cessé de critiquer la gestion du conflit par l’OSCE et souhaiteraient voir le dossier confié à l’Onu.
