Maliki met en garde contre les ingérences en Irak et rassure ses voisins

Se Propager
arton54772

Le Premier ministre irakien a affirmé samedi que son pays ne devait pas servir de base d’opérations contre ses voisins et mis en garde contre toute ingérence, alors que les liens sont tendus avec Ankara, qui menace d’attaquer les rebelles kurdes dans le nord.

« La terre irakienne doit être respectée et ne pas être transformée en champ d’opérations, nous ne voulons pas blesser nos voisins, nous ne voulons pas non plus qu’ils interfèrent en Irak, en pénétrant dans le pays et y combattant qui que ce soit », a déclaré Nouri al-Maliki, au cours d’une conférence de presse à Erbil, au Kurdistan (nord).

« Il n’y a aucun doute parmi nos frères, au sein du gouvernement régional du Kurdistan ou du gouvernement d’union nationale irakien, sur le fait que l’Irak ne peut pas être le point de départ d’attaques contre les pays voisins », a-t-il poursuivi dans cette conférence, retransmise sur la chaîne de télévision publique Iraqia.

« S’il y a le moindre problème, nous ne devons pas recourir à la violence, car cela ne ferait qu’accroître l’intensité du problème », a-t-il prévenu.

Pour sa part, le président de la région autonome du Kurdistan, Massoud Barzani, a joué la modération.

« Je ne veux pas utiliser le langage de la menace, la guerre ne résout pas les problèmes. Nous voulons discuter avec eux en toute amitié », a-t-il déclaré, en référence aux autorités turques, mais sans les nommer.

Le gouvernement régional du Kurdistan, qui comprend les provinces d’Erbil, de Souleimaniyeh et de Dohouk, est autonome depuis la fin de la guerre du Golfe de 1991.

L’armée américaine a transféré le 30 mai la responsabilité de la sécurité des trois provinces kurdes d’Irak au gouvernement régional du Kurdistan.

La Turquie estime que des milliers de rebelles du PKK utilisent le nord de l’Irak comme base arrière pour leurs opérations dans le sud-est anatolien où la population est en majorité kurde.
arc_29_mai_2007-2.jpg
Le chef de l’état-major turc, le général Yasar Büyükanit, a rappelé jeudi que l’armée était favorable à une incursion pour déloger les militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) de ses camps dans le nord de l’Irak, mais qu’il incombait au gouvernement de prendre la décision.

Les appels à une intervention armée transfrontalière se sont multipliés en Turquie, surtout depuis un attentat sanglant imputé au PKK, qui a fait six morts et 121 blessés la semaine dernière à Ankara.

Par ailleurs, l’Iran bombarde régulièrement des villages au Kurdistan irakien, accusés d’accueillir des combattants du Pejak, un parti séparatiste kurde iranien proche du PKK.

La province iranienne de l’Azerbaïdjan-ouest, qui a des frontières avec la Turquie et l’Irak, abrite une importante minorité de Kurdes. Elle est le théâtre depuis plus d’un an de heurts réguliers entre l’armé iranienne et des militants kurdes, notamment du Pejak.

raffi
Author: raffi

La rédaction vous conseille

A lire aussi

Sous la Présidence d’Honneur de M. Nicolas DARAGON, Maire de Valence, Président de l’Agglomération, Vice-Président de La Région, L’UGAB Valence-Agglomération

Le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan a de nouveau accusé l’Arménie de ne pas avoir fourni de cartes des

Lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale de la semaine prochaine, l’opposition parlementaire, les factions « Hayastan » (Arménie)»

a découvrir

Se connecter

S’inscrire

Réinitialiser le mot de passe

Veuillez saisir votre identifiant ou votre adresse e-mail. Un lien permettant de créer un nouveau mot de passe vous sera envoyé par e-mail.

Retour en haut