Maral Nadjarian de retour de sa captivité en Azerbaïdjan : « J’ai eu peur pendant un moment et j’ai pensé que nous allions être brûlés vifs»

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Maral Najarian qui a été capturée par les forces azéries aux premières heures du cessez-le-feu en novembre dernier à Chouchi et qui vient d’être libéré et ramenée chez elle à Beyrouth est très éprouvée par ses 4 mois de captivités en Azerbaïdjan. Elle fut interviewée par de nombreux médias étrangers et arméniens comme Shant TV et elle a fourni des détails sur la capture. Vous trouverez-ci-dessous son interview de Shant TV.

Maral Nadjarian raconte : «Nous sommes arrivés à Chuchi, les soldats sont venus autour de nous, et nous ont demandé d’où nous venions, nous avons répondu, nous venons d’Erevan, les affaires de Viken sont à l’hôtel à Chouchi, nous devons les prendre. Ils ont dit, donnez-nous votre passeport, ils ont également pris nos téléphones, notre portefeuille, notre clé de voiture. Attendez ici, si nous voyons que vous n’avez aucun problème avec nous, nous vous renverrons à Erevan ont-ils dit ».

Maral Nadjarian continue : « Quand ils ont allumé le téléphone, ils ont vu une photo de Viken habillé en combattant volontaire. Ils ont alors dit que nous étions entraînés et que nous étions des terroristes. Viken a été battu, puis nous avons été mis dans une « Jeep » et emmenés en Azerbaïdjan. Il y avait des chèvres avec des cylindres dans la «Jeep», la porte et les fenêtres étaient fermées. Mes yeux étaient ouverts, mais les yeux de Viken étaient bandés. Je pensais qu’ils allaient nous brûler vifs ».

Maral Nadjarian a déclaré qu’elle avait eu très peur à ce moment-là et elle n’espérait pas qu’elle survivrait. «Mais encore une fois, j’ai prié Dieu, en disant: Dieu, donne-moi la force et la force d’endurer; j’ai confiance en toi ». Elle ajoute « Je n’ai pas du tout été battue. Ils m’ont traité normalement, je ne dirais pas très bien, mais normalement ».

Krikor Amirzayan

Krikor Amirzayan
Author: Krikor Amirzayan

Krikor Amirzayan est un caricaturiste et journaliste arménien. Ses œuvres – articles et caricatures – paraissent dans différents titres de la presse en Arménie et en diaspora. En France il est l'un des rédacteurs du site d'information www.armenews.com. Il est l'auteur de deux livres de caricatures L'Indépendance (Erevan, 1995) et Oh ! Arménie, Arménie ! (Erevan, 1999). Il vit à Valence (France). En 2002 l'Express l'a désigné parmi « Les 50 qui font bouger Valence » Krikor Amirzayan a réalisé de nombreuses expositions de ses caricatures. Krikor Amirzayan a été décoré de la Médaille d'or du ministère de la Diaspora de la République d'Arménie, médaille qui lui fut remise le 14 novembre 2014 à Bourg-lès-Valence par l'ambassadeur d'Arménie en France Viguén Tchitétchian1. En juillet 2017 il reçut le 1er Prix de la "Défense de la langue arménienne" à Erévan par le ministère arménien de la Diaspora

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