Leaders de l’opposition et activistes arrêtés au lendemain des violences du 1er mars, auraient menacé, mardi 1er avril, d’entamer une grève de la faim collective afin d’obtenir leur libération.
Dans un communiqué diffusé par le bureau de Lévon Ter Pétrossian, dix-neuf d’entre eux annocent qu’ils refuseront de s’alimenter à partir du mercredi 2 avril et pour une durée indéterminée si leur demande n’est pas prise en compte. Parmi les signataires, Miasnik Malkhassian, député, Alexandre Arzoumanian, ancien ministre des Affaires étrangères et directeur de campagne de Ter Pétrossian, Ararat Zourabian, parti d’opposition Mouvement National arménien (HHSh) et Gurgen Yaghiazarian, ancien député et directeur-adjoint du Service de sécurité nationale (NSS).
Selon un autre communiqué, également diffusé par le bureau de l’ancien président, six autres détenus se déclarent également prêts à entamer une grève de la fin, qu’ils ne stopperont non pas lorsque tous les prisonniers politiques seront libérés mais lorsque les résultats officiels de la présidentielle seront annulés.
Mais selon le ministère de la Justice, seuls 12 opposants avaient officiellement informé l’administration de la prison de leur intention de procéder à une grève de la faim. Le porte-parole du ministère en charge des prisons a indiqué, mardi, à Radio Liberty, que les grévistes allaient être séparés les uns des autres.