le quai d´orsay a souligné hier que michel barnier, ministre des affaires étrangères, n´avait pas employé de lui-même le mot " génocide " arménien mais avait seulement repris l´expression d´un député français. « monsieur barnier n´a pas employé de lui-même ce mot. celui-ci n´est venu dans sa bouche que pour reprendre les termes de la question que lui posait un député ", a précisé la porte-parole adjointe du ministère des affaires étrangères, cécile pozzo di borgo. mardi, michel barnier avait déclaré à l´assemblée nationale : « nous poserons toutes les questions, notamment celle du génocide arménien, notamment celle de chypre, au long de cette négociation d´adhésion de la turquie ". c´était la première fois que le ministre employait ce terme. il avait jusqu´alors utilisé celui de " tragédie ".
l´elysée explique pour sa part que la france " n´est pas qualifiée pour employer le terme génocide car il n´a pas été défini juridiquement et internationalement ". si le génocide est juridiquement identifié par la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, adoptée par l´assemblée générale des nations unies le 9 décembre 1948, l´elysée souligne que cette convention a été appliquée pour la shoah, le rwanda et le cambodge mais pas pour l´arménie et qu´elle ne peut être rétroactive puisqu´elle vise à punir les auteurs du génocide.
