La question de l’Artsakh (Nagorno-Karabakh) reste non résolue, a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan, lors d’un point de presse conjoint aujourd’hui avec son homologue grec Nikos Dendias à Erevan.
« Aujourd’hui, deux ans après la guerre de 44 jours en Artsakh en 2020, la question reste non résolue car les problèmes sous-jacents au conflit n’ont pas été résolus », a déclaré Ararat Mirzoyan.
Il a souligné que l’Arménie, en tant que membre responsable de la communauté internationale, est attachée au principe du non-recours à la force et à la menace de la force.
« Nous réitérons notre volonté d’établir la paix et la stabilité dans la région par des négociations pacifiques », a déclaré le ministre.
Pour sa part, M. Dendias a déclaré que la Grèce soutient la recherche de solutions pacifiques et mutuellement acceptables pour la question dans le cadre du droit international.
« Toutefois, les solutions et la paix ne peuvent être construites lorsqu’il y a une menace de recours à la force. Cela vaut pour le Caucase comme pour le monde entier », a déclaré le ministre grec des affaires étrangères, Nikos Dendias.
Il a ajouté que la Grèce continuera à soutenir la reprise des négociations bilatérales et la contribution de l’UE et des États-Unis dans ce domaine. Le ministre a également déclaré que les questions humanitaires devaient être résolues de toute urgence.
