Chers amis, chers membres et donateurs,
Une fois encore, la nation arménienne a été frappée en son cœur.
Après une guerre sans pareil de 44 jours à l’automne 2020, après 9 mois d’un blocus cruel et inhumain, après une ultime offensive aussi violente que prévisible le 19 septembre 2023, l’Artsakh a été contraint de capituler.
L’exode qui a suivi a jeté sur les routes du désespoir la quasi-totalité des 120 000 habitants de l’Artsakh. Craignant légitimement pour leur vie, ces cohortes de réfugiés ont afflué en République d’Arménie, et en tout premier lieu à Goris.
Ce que l’histoire retiendra par la sinistre expression d’épuration ethnique est en réalité un processus génocidaire qui vise l’annihilation d’une société et la destruction d’une civilisation, sur la terre même, l’Artsakh, où s’est enracinée une part vitale de l’identité arménienne.
Ce processus n’est malheureusement pas nouveau. Il s’inscrit dans une continuité historique que la nation arménienne n’a que trop éprouvée depuis 130 ans. Si l’Azerbaïdjan porte la marque honteuse de cette infamie criminelle, il faut aussi prendre en compte les responsabilités et complicités d’une coalition de puissances régionales hostiles, au premier rang desquelles la Turquie, mais aussi Israël et sans doute la Russie, qui sont intervenues dans cette tragédie pour leurs bénéfices stratégiques propres. Comment ne pas dénoncer également la passivité criminelle d’un certain nombre d’acteurs internationaux, comme l’Union Européenne et les Etats-Unis qui avaient la capacité de retenir la main du bourreau, mais qui ont privilégié leurs propres intérêts au risque de laisser mourir une nation. Comment ne pas déplorer également le silence du Vatican et du pape François, qui n’ont pas trouvé les ressources morales, éthiques et spirituelles nécessaires pour dire à la face du monde l’ignominie de cette barbarie des temps modernes, exercée qui plus est contre une civilisation sœur dans la foi et dans l’espérance.
En dépit des désastres successifs de l’histoire, jamais les Arméniens de l’Artsakh n’avaient été contraints d’abandonner leurs maisons, leurs terres, leurs églises. C’est pourtant ce qui a été accompli en 2023, après deux millénaires de présence arménienne et chrétienne.
En dépit de cette affligeante réalité, pour l’Union Internationale des organisations Terre et Culture, il est impensable de renoncer à ce que nous sommes. Pas plus que l’histoire ne capitule, la civilisation arménienne de l’Artsakh ne capitule pas non plus. Elle continuera d’exister aussi longtemps que nous pourrons la chérir.
C’est pourquoi, notre premier devoir est de porter secours aux vivants, de porter secours à ces enfants, ces femmes et ces hommes qui incarnent cette civilisation millénaire et qui sont aujourd’hui dans la détresse la plus absolue.
Terre et Culture a donc décidé d’apporter une aide d’urgence aux réfugiés. Une aide matérielle immédiate, bien sûr, mais une aide qui sera naturellement prolongée aussi longtemps que nécessaire.
Mobilisons-nous.
Nous invitons donc tous nos membres, nos amis, nos donateurs d’hier et de demain, à nous rejoindre dans cette levée de fonds.
Merci de tout cœur.
Pour le Conseil d’administration de l’Organisation Terre et Culture,
Jean Jiraïr Kasparian
Président
Contribuer
Par carte bancaire en ligne via HelloAsso
Par virement bancaire sur le compte de l’association en intitulant votre virement « Don Artsakh » :
IBAN FR76 1751 5900 0008 0071 7095 256
BIC CEPAFRPP751
Par chèque à l’ordre de l’Organisation Terre et Culture.
Vous pouvez l’envoyer à l’adresse de notre secrétariat avec un message précisant l’objet du don :
Organisation Terre et Culture 17, rue Bleue, 75009 Paris.