REPORTAGE – Les habitants de cette région qu’Erevan pourrait céder à Bakou se disent prêts à défendre leurs villages par les armes.
Envoyés spéciaux à Voskepar
Dans le hameau paisible de Nerkintar, à quelques encablures de la ligne de front avec l’Azerbaïdjan, les oiseaux sifflent le printemps arménien. Sur le pas de sa porte, Lilit Manoucharian presse fermement la croix en argent autour de son cou. Dans quelques jours, le chemin de terre qui passe devant sa maison pourrait devenir la prochaine frontière entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. «J’ai construit cette maison il y a dix-huit ans» déplore la paysanne, résignée à partir pour protéger sa fille. Sa ferme, située en contrebas du village de Voskepar, dans la région du Tavouch au nord-ouest de l’Arménie, fait partie d’un territoire réclamé par l’Azerbaïdjan et que le premier ministre arménien envisage de céder.
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