Depuis sa victoire en Artsakh grâce à la Turquie et aux mercenaires étrangers, Aliev se sent pousser des ailes et il n’arrête pas ses déclarations dont le principal but est d’humilier les Arméniens et de s’assurer du vote de ses concitoyens en bon dictateur.
« L’armée arménienne est détruite et elle n’existe plus » a déclaré Ilham Aliev. Il a tenté par le même discours de dissuader ceux qui l’écoutent et qui sont crédules qu’après le retrait des forces russes du Haut-Karaagh, la vie en paix continuera. Il prend en exemple la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdja où un calme règne alors qu’il n’y pas la présence des forces russes chargées du maintien de la paix.
Il donne également pour gage de sa déclaration les 21 km de la route entre Erévan et Kapan et qui traversent dans le Syunik la frontière arméno-azéri. Aliev affirme que la paix y règne, signe que les Azéris aiment la paix… Au sujet du panneau provocateur sur cette route entre Goris et Kapan, panneau où est inscrit « Bienvenu en Azerbaïdjan » et qui fut -à juste titre- mitraillé par les Arméniens, Aliev a affirmé que l’Azerbaïdjan pouvait barrer cette route à la circulation des véhicules arméniens, mais ils ne l’ont pas fait…car ils aiment la paix !
Krikor Amirzayan
Author: Krikor Amirzayan
Krikor Amirzayan est un caricaturiste et journaliste arménien. Ses œuvres – articles et caricatures – paraissent dans différents titres de la presse en Arménie et en diaspora. En France il est l'un des rédacteurs du site d'information www.armenews.com. Il est l'auteur de deux livres de caricatures L'Indépendance (Erevan, 1995) et Oh ! Arménie, Arménie ! (Erevan, 1999). Il vit à Valence (France). En 2002 l'Express l'a désigné parmi « Les 50 qui font bouger Valence » Krikor Amirzayan a réalisé de nombreuses expositions de ses caricatures. Krikor Amirzayan a été décoré de la Médaille d'or du ministère de la Diaspora de la République d'Arménie, médaille qui lui fut remise le 14 novembre 2014 à Bourg-lès-Valence par l'ambassadeur d'Arménie en France Viguén Tchitétchian1. En juillet 2017 il reçut le 1er Prix de la "Défense de la langue arménienne" à Erévan par le ministère arménien de la Diaspora