Vartan Oskanian, qui a démissionné du poste de ministre des Affaires étrangères qu’il a occupé pendant dix ans, a défendu, mercredi 16 avril, la politique qu’il a menée au Haut-Karabagh. Il lui est reproché une certaine passivité, notamment sur la question de la reconnaissance par la communauté internationale du Karabagh comme faisant partie de l’Azerbaïdjan.
L’ancien ministre aurait sous-estimé l’impact de la résolution en spécifiant que seuls 39 Etats de l’ONU, la plupart affiliés l’Organisation de la conférence islamique, ont voté pour, alors que 150 autres se sont abstenus. Les Etats qui codirigent le groupe de Minsk de l’OSCE, les Etats-Unis, la Russie et la France, ont été parmi les sept nations qui ont voté contre la résolution.
Oskanian pense que la résolution est plutôt le signe que l’Azerbaïdjan est sur la défensive sur le Karabagh.
Dans une interview à Radio Liberty mi-mars, il a qualifié cette résolution «d’erreur tactique» de la part de l’Azerbaïdjan.