Pachinian félicite Bachar Al Assad à l’occasion de la fête nationale syrienne

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S’il fallait un autre signe de la loyauté de l’Arménie envers la Russie, le message plus que cordial adressé au très controversé président syrien Bachar Al Assad le 17 avril à l’occasion de la fête nationale de Syrie en était assurément un. Loin de contester au président syrien quelque légitimité dans l’exercice d’un pouvoir que la Russie, depuis 2015, l’a aidé à reconquérir, en mettant à sa disposition de très importants moyens militaires pour restaurer, au prix de bombardements meurtiers n’épargnant pas les civils, son autorité sur la presque totalité du territoire syrien, le premier ministre arménien Nikol Pachinian l’a chaleureusement félicité, ainsi que « le peuple ami de Syrie, à l’occasion de la Fête nationale de la République arabe syrienne ». « Les peuples arménien et syrien sont unis par des liens enracinés dans l’histoire et par des sentiments amicaux, qui constituent une base solide pour la coopération et le développement des relations entre nos deux pays », indique notamment le premier ministre arménien dans son message, en exprimant l’espoir que « le peuple de Syrie pourra surmonter prochainement les conséquences d’une grave crise et s’engager sur la voie de la paix et de la stabilité ». « Je réaffirme notre volonté de poursuivre notre contribution pour le règlement des problèmes humanitaires et la promotion du dialogue engagé au bénéfice de nos pays et de nos peuples », a poursuivi N. Pachinian en concluant par ses « vœux de santé et de succès en toutes choses, et aussi de paix et de prospérité – au peuple ami de Syrie’’.
L’Arménie avait participé à partir de 2018 à des opérations humanitaires, notamment de déminage, en Syrie, où ses militaires opéraient sous les auspices de l’armée russe. Si Pachinian, comme ses prédécesseurs, n’a pas hésité à apporter un soutien appuyé à B. Al Assad, c’est sans doute parce que la diplomatie arménienne est alignée sur celle de la Russie. Mais pour Erevan, l’actuel président syrien incarne aussi une résistance aux ambitions de conquête de la Turquie dans la région. La Turquie a certes dû pour des raisons tactiques et stratégiques, passer des arrangements avec la Russie sur le théâtre de guerre syrien, mais elle reste résolument et ouvertement hostile à Bachar Al Assad, dont elle avait espéré qu’il serait renversé quand elle avait aidé la rébellion syrienne dans le cadre des « printemps arabes » de 2011. Depuis, elle s’est résignée à son maintien au pouvoir, qui constitue un sujet de contentieux important avec la Russie.

Garo Ulubeyan
Author: Garo Ulubeyan

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