Le Premier ministre Nikol Pachinian a salué les efforts déployés par les États-Unis pour faciliter un accord de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan lorsqu’il a félicité le président américain Joe Biden à l’occasion de la fête de l’indépendance des États-Unis, mardi.
« Nous apprécions grandement la position des États-Unis qui soutiennent l’intégrité territoriale, la souveraineté et la démocratie de la République d’Arménie, ce qui a été démontré dans la pratique en 2021-2022 », a déclaré M. Pachinian dans un message de félicitations adressé à M. Biden et rendu public par son service de presse.
« Nous apprécions également beaucoup les efforts des États-Unis pour établir une paix durable dans le Caucase du Sud, pour normaliser les relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et pour défendre les droits et la sécurité du peuple du Haut-Karabakh », a-t-il écrit.
M. Pachinian a également fait l’éloge de l’état actuel des relations américano-arméniennes, affirmant qu’elles sont basées sur « la confiance mutuelle entre nos gouvernements ».
Ces derniers mois, les États-Unis ont intensifié leur participation aux négociations sur un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Le département d’État américain a organisé deux séries de discussions marathon entre les ministres des Affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais au début du mois de mai et la semaine dernière.
Plus tard en mai, M. Pachinian s’est dit prêt à reconnaître la souveraineté azerbaïdjanaise sur le Karabakh par le biais de ce traité. Cette déclaration a été saluée par un haut fonctionnaire américain, mais vivement condamnée par les dirigeants du Karabakh et l’opposition arménienne.
Quelques jours plus tard, le département d’État a salué l’offre d' »amnistie » faite par le président azerbaïdjanais Ilham Aliev aux dirigeants du Karabakh, à condition qu’ils se « rendent » à Bakou. Cette initiative a suscité des critiques non seulement de la part des autorités de Stepanakert, mais aussi du ministère arménien des Affaires étrangères.
Un législateur de haut rang du Karabakh a déclaré lundi que les dirigeants du Karabakh avaient refusé le mois dernier une offre des États-Unis de rencontrer des responsables azerbaïdjanais dans un pays étranger pour discuter de l' »intégration » de la région peuplée d’Arméniens à l’Azerbaïdjan. Washington n’avait pas fait état de telles offres.
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