Le groupe en charge des réformes dans le gouvernement turc s’est réuni mardi en vue de faire un tour d’horizons des mesures nécessaires à la turquie pour entrer dans l’UE.
Ce groupe de surveillance rassemble le ministre des affaires étrangères Abdullah Gül, le ministre intérieur Abdülkadir Aksu et le ministre de la justice Cemil Çiçek et le négociateur en chef de la turquie à l’accession à l’UE le ministre Ali Babacan.
L’article 301 du code pénal turc sur la base duquel le romancier turc Orhan Pamuk et journaliste Hrant Dink ont été accusés et pour l’un condamné a été évoqué lors de la réunion.
Le groupe a conclu que les problèmes existants proviennent de la pratique et pas du texte de loi et ont convenu qu’ « il n’y a aucun problème général, mais il y a différents problèmes en ce qui concerne cet article. Nous devons attendre la décision finale du juge et une décision largement admise doit être prise concernant ceci. Si les choses continuent à empirer, nous devrions décider exactement comment les traiter. Aucun avantage ne peut être gagné en faisant des changements de lois chaque jour. Le code pénal turc n’est pas contraires aux normes européennes sur les droits de l’homme ».