Plus de 130 immigrés clandestins ont été arrêtés depuis lundi en Thrace occidentale (nord-est de la Grèce) par la police et les garde-frontière grecs, a-t-on appris mercredi de source policière à Komotini.
Lundi soir, 81 clandestins originaires notamment du Bangladesh, d’Irak, du Liban et du Nigeria, ont été interpellés près de Kavala (nord-est) après un accident de la route qui avait immobilisé le camion qui les transportait. Le chauffeur du camion a pris la fuite.
Ils avaient payé 3.000 dollars (2.370 euros) à un passeur turc qui les avait aidés à traverser clandestinement le fleuve Evros qui sépare la Grèce de la Turquie. Ils seront prochainement expulsés.
Lundi soir également, des garde-frontière ont arrêté au nord de Xanthi, près de la frontière gréco-bulgare, trois Bulgares qui avaient pénétré illégalement en Grèce en se cachant dans le coffre d’une voiture.
Le chauffeur qui les transportait a pris la fuite après un accident de la route en tentant d’échapper à un contrôle.
Enfin mardi matin les garde-frontière de Ferron, près de la frontière gréco-turque, ont arrêté au cours d’un contrôle 58 immigrés sans-papiers originaires notamment du Bangladesh, d’Irak, du Nigeria, ainsi que deux passeurs grecs présumés, âgés de 34 et 52 ans.
Les clandestins étaient cachés dans un camion-citerne dans lequel une cache spéciale avait été aménagée. Ils avaient payé aux passeurs de 2.500 à 5.000 euros chacun. Ils ont été déférés au parquet d’Alexandroupolis.
Les autorités grecques ont renforcé depuis le début de l’été leurs contrôles près des frontières en raison des événements d’Irak et du Liban. La région de la Thrace occidentale est un passage habituel d’immigrés clandestins venant de l’Asie ou du Proche-Orient et qui se rendent via la Turquie à destination de l’Europe occidentale.
