Polémique en Turquie sur la prise de contact ou non avec les autorités d’Irak du Nord

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Interrogé sur les propos de Yasar Buyukanit, le chef de la diplomatie turque a déclaré : « …Avant d’en arriver aux armes, il y a des choses que les politiciens et les diplomates doivent entreprendre ; le tout va dans le même sens et se complète. Il n’y a pas à en faire une polémique ».

La presse relève « les divergences de vues, qui se manifestent au sommet de l’Etat » : « Le gouvernement pense qu’on peut s’entretenir aussi bien avec le président irakien Talabani, qu’avec le chef de l’administration d’Irak du Nord, Massoud Barzani ; les militaires et le Président Sezer refusent, eux, tout entretien avec les leaders kurdes, qui  »aident le PKK » » déclare ainsi le journal Radikal.

Selon le CHP : L’approche d’Erdogan est contradictoire avec la politique en faveur de l’intégrité territoriale de l’Irak : « Si vous évaluez l’autorité kurde d’Irak du Nord indépendamment de Bagdad, vous êtes en état d’accepter son indépendance… ».

« Si l’autorité de l’Irak du Nord veut gagner l’amitié de la Turquie, la première chose à faire est de ne plus abriter le PKK à l’intérieur de ses frontières…. cette autorité refuse de prendre position contre l’organisation terroriste… Des forces extérieures voudraient que la Turquie se mette en contact avec l’autorité de l’Irak du Nord, alors que s’y dissimule un mouvement, qui prend la Turquie pour cible. Ceci est un piège. On constate que le PM Erdogan et le Ministre des Affaires Etrangères Abdullah Gül sont en train de s’y faire prendre. »

Le CHP affirme que « L’idée du contact avec l’autorité kurde a été inspirée au Premier ministre par l’ancien vice-ministre américain des Affaires étrangères, Richard Holbrooke, qui prône un modèle de semi-indépendance pour l’Irak du Nord ». Le gouvernement nie cette affirmation selon Cumhuriyet.

Radikal rappelle les élections : « Il semble que, dans le Sud-Est, la concurrence se déroulera surtout entre le DTP, qui partage la même base que le PKK, et l’AKP, qui peut espérer vaincre le DTP, en obtenant le soutien des clans et groupes, qui sympathisent avec Barzani… ».

Entre-temps, le parti pro-kurde DTP annonce qu’il invitera les leaders kurdes Talabani et Barzani à Diyarbakýr, pour la fête de la Névrouse, le 21 mars. Le chef départemental du DTP, Aydogdu, va plus loin : « Pour nous, une intervention à Kirkouk, c’est une intervention à Diyarbakýr ».

Radikal note : « Cette déclaration indique une évolution dangereuse… On peut comprendre que ces propos soient tenus en référence à des appels extrémistes, non approuvés par l’armée, d’une intervention à Kirkouk ; par contre, de quelle réaction démocratique s’agirait-il ?… ».

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Author: raffi

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