L’ex-premier ministre arménien voit un lien direct entre l’évaluation positive des récentes élections législatives et le désir de la communauté internationale de régler la question du haut-Karabagh sous la présidence actuelle.
Hrant Bagratian a déclaré mardi : « La communauté internationale a fait savoir que si Kotcharian n’agit pas, alors il faudra que demain, son successeur coopère et ne gâche rien. »
« Les instances internationales ne réclament pas un changement immédiat. Cependant, même les institutions économiques disent des choses absurdes et profèrent des mensonges sur l’Arménie, uniquement pour faire régner le calme et pour anticiper tout problème de politique intérieure. »
Selon Bagratian, la communauté internationale voudrait « précipiter un changement de pouvoir une fois qu’un accord (sur le statut du Haut-Karabagh) sera signé. »
L’ancien chef du gouvernement pense que ni le pouvoir actuel ou futur, ni aucun parti politique, ne résoudra le problème tant qu’il y aura un moyen d’y échapper : « Dans tous les cas, trouver une solution correspond à des concessions déplaisantes. »