Pour être ailleurs, c’était juste à côté : la rue des Arméniens. Des ménagères campaient sur le trottoir, des vieillards aéraient leurs moustaches, des enfants jouaient au ballon sur la chaussée, les portes toujours ouvertes donnaient sur des machines à coudre. C’était comme une page de Pagnol dans un livre de Céline. Les Arméniens tenaient des ateliers de confection, les meilleurs de leurs enfants faisaient docteurs. Il y avait aussi des Corses. Les meilleurs de leurs fils faisaient élus locaux.
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