Pour le SNS, l’arrestation de l’utilisateur des RS n’est pas une répression de la dissidence

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Le chef du Service national de sécurité (SNS) d’Arménie a déclaré hier que l’arrestation d’un utilisateur des réseaux sociaux très critique à l’égard du gouvernement ne doit pas être vue comme une répression de la dissidence.

S’adressant aux journalistes, Artur Vanetsian a de nouveau refusé d’identifier nommément l’homme qui est accusé d’incitation à la «haine ethnique, raciale ou religieuse». Interrogé sur sa possible notoriété, Vanetsian a botté en touche : «Je ne saurais le dire. »

Vanetsian a annoncé cette arrestation vendredi, affirmant que le suspect gérait une page Facebook contenant des messages désobligeants voire même offensants contre le Premier ministre Nikol Pachinian et ses collaborateurs.

La veille, jeudi 4 avril, Pachinian avait ordonné à M. Vanetsian de sévir contre les « cercles criminels » qui, selon lui, « dépensent des millions de dollars pour manipuler l’opinion publique par le biais de la presse et des réseaux sociaux ».

Vanetsian n’a pas dit si l’enquête du SNS qui a suivi a déjà identifié une personne finançant la diffusion de « fausses informations ». « Cela sera parfaitement clair lorsque l’enquête atteindra un point où il sera possible de divulguer ses conclusions », a-t-il commenté.

Vanetsian a également insisté sur le fait que le SNS ne vise pas les voix critiques. Il a dit n’agir que contre les déclarations publiques contenant «des éléments constitutifs d’un crime».

« Nous ne parlons pas d’une page critiquant le gouvernement, a-t-il expliqué. Vous pouvez voir encore aujourd’hui des milliers de pages critiquant les autorités. Cela ne signifie pas que nous allons les poursuivre.  »

Un porte-parole du SNS avait souligné précédemment que le Bureau national d’expertise, qui fait partie du système répressif, avait examiné la page Facebook du suspect arrêté et avait conclu qu’elle contenait des appels à la violence contre « les hommes politiques et les citoyens arméniens ». Notamment des « propos négatifs » sur un héros national arménien et une ancienne cathédrale à Echmiadzine, ainsi que des déclarations sapant des « relations interethniques ».

Certains politiciens de l’opposition et défenseurs des droits civils ont exprimé leur inquiétude à propos de l’ordre lancé par Pachinian, affirmant qu’il constituait une menace pour la liberté d’expression.

D’autres critiques affirment que le gouvernement arménien, qui a pris ses fonctions après la Révolution de velours démocratique de l’année dernière, finance lui-même des milliers de comptes Facebook anonymes utilisés pour attaquer et insulter les opposants de Pachinian. Vanetsian a nié cela.

Claire
Author: Claire

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