Le service national de sécurité arménien (NSS) a déclaré jeudi qu’il avait arrêté cinq membres d’un groupe armé qui projetait de s’emparer de bâtiments gouvernementaux et de « perturber le travail des organes de l’État ».
Le NSS n’a pas identifié les suspects et n’a donné que peu de détails sur le complot présumé. Dans un communiqué, il a indiqué qu’ils prévoyaient de déclencher une explosion et d’assassiner un « civil ». Ce dernier n’a pas été identifié non plus.
Le NSS n’a pas non plus précisé s’il pensait que le renversement du gouvernement arménien était l’objectif ultime des « actes terroristes » qui, selon lui, ont reçu le nom de code « Northern Leaf Fall » (chute des feuilles du nord) de la part des personnes arrêtées.
L’agence de sécurité a publié deux prétendus audios de leurs conversations secrètement enregistrées par des officiers du NSS. Dans l’un d’eux, on entend un homme dire qu’il a de nombreux « sponsors américains et russes » et dire à un autre de recruter « ceux qui sont venus d’Ukraine ». Les deux hommes semblent également discuter d’une attaque de drone sur une cible inconnue.
Le Service national de sécurité a déclaré avoir trouvé et confisqué un drone quadrocopter ainsi que des armes et des munitions lors de perquisitions menées au domicile des suspects et dans d’autres lieux. Il a déclaré avoir également saisi des textes manuscrits décrivant en détail le complot déjoué.
Une capture d’écran présumée de l’un de ces documents, publiée par le NSS, appelle à attirer des membres de l’Alliance démocratique nationale (NDA), un groupe marginal pro-occidental de plus en plus critique à l’égard du Premier ministre Nikol Pashinian. Le groupe dirigé par Zhirayr Sefilian, une éminente figure nationaliste, n’a pas immédiatement commenté cette information.
Le communiqué du NSS indique que les comploteurs présumés avaient l’intention de créer de faux comptes de médias sociaux ukrainiens et moldaves dans le but d’obtenir un soutien populaire pour ce qu’ils auraient appelé une « révolte de salut national ».
Le NSS a affirmé avoir déjoué un complot similaire fin septembre en arrêtant huit hommes accusés de conspirer pour assassiner M. Pashinian et s’emparer du pouvoir. Parmi les suspects figure Albert Bazeyan, un homme politique de premier plan qui a été maire d’Erevan il y a plus de vingt ans. Bazeyan nie les accusations.
Premiers indices sur le « complot terroriste »
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