Paris a souligné mardi 9 mai 2006 que le rappel pour consultations de l’ambassadeur de Turquie en France, en raison d’une proposition de loi prônant des poursuites contre toute personne niant l’existence du génocide arménien, « relevait des autorités turques elles-mêmes ».
« C’est une décision qui relève des autorités turques elles mêmes et je n’ai pas de commentaire particulier à faire », a déclaré le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Denis Simonneau.
M. Simonneau a également souligné que « les autorités turques elles-mêmes ont indiqué que l’ambassadeur devrait regagner Paris très prochainement ».
Interrogé sur les conséquences pour les relations franco turques si le texte de loi était adopté, le porte-parole M. Simonneau a déclaré : « pour le moment difficile à dire. Le fait est que nous suivons la situation et les réactions des autorités turques avec grand intérêt ».