Le 1er mars 2008, le pouvoir politique de la République d’Arménie, ébranlé par la contestation massive des résultats truqués de l’élection présidentielle du 19 février, a tenté d’étouffer le mouvement démocratique et provoqué la mort de dix personnes. Il a ainsi fait le choix d’une stratégie de répression politique généralisée : arrestations arbitraires, procès iniques, licenciements politiques, censure des médias, intimidations de toute sorte. La peur s’est réinstallée en Arménie comme aux tristes jours de l’ère soviétique.
Le vendredi 20 juin, le peuple d’Arménie est appelé à descendre de nouveau dans la rue pour défendre les droits de l’homme, la justice et la démocratie.
Le même jour, nous serons devant l’Ambassade d’Arménie, rue Viète, à partir de 18h, pour réclamer, avec lui, le respect des exigences fixées dans la résolution 1609 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe : la libération immédiate des prisonniers politiques, la constitution d’une commission d’enquête internationale et indépendante sur les événements du 1er mars, le rétablissement de l’exercice effectif des libertés d’expression et de manifestation et l’intégration de l’opposition menée par Levon Ter Pétrossian à la vie politique du pays.
Comité de soutien à la démocratie en Arménie
Solidarité Franco-Arménienne
Collectif Démocratie pour l’Arménie
Comité européen de défense des prisonniers politiques en Arménie
Parti social-démocrate Hentchakian