les dirigeants arméniens ont exprimé mardi l´espoir qu´une issue rapide et paisible sera trouvée à la crise qui oppose le gouvernement central de la géorgie et la région quasi-indépendante d´adjarie sur la mer noire et dont les répercussions se font d´ores et déjà sentir dans le domaine ultra sensible pour l´arménie de son ouverture commerciale sur l´extérieur. ces événements ont en effet entraîné la suspension de l´activité du port de batoumi en adjarie, qui est l´un des principaux débouchés de l´arménie. " je pense que ce problème devrait trouver sa solution autour d´une table de négociation " avait indiqué lundi robert kotcharian aux journalistes. de son côté le ministre de la défense serge sarkissian a déclaré que la stabilité " en géorgie est extrêmement importante pour nous, et nous espérons son retour ", côté turc, l´ambassadeur de turquie en azerbaïdjan a déclaré que son pays disposait, selon le traité de kars signé en 1921, d´un droit de déployer ses troupes en adjarie. " je ne pense pas qu´il y ait besoin de pousser plus loin cette idée. le traité existe et il est toujours en vigueur, et c´est suffisant, – a dit unal cevikoz, cité par interfax. le traité de kars permettrait en effet à la turquie et à la russie de déployer des troupes dans les républiques autonomes d´adjarie et au nakhichevan, en cas d´intrusion militaire dans ces régions par un etat tiers.
ÿ cependant, selon l´ambassadeur géorgien en russie konstantin kemularia " il n´y a aucun besoin de se référer à ce traité. sa date buttoir est depuis longtemps expirée, et les réalités actuelles sont totalement différentes de celle de l´époque ".
