Telle une série à succès, la 7ème édition des « Prix du Livre » s’est déroulée ce samedi 9 décembre dans le grand salon Louis Philibert au sein de l’Hôtel départemental des Bouches-du-Rhône, devant plus de 200 invités.
On notait la présence d’Armen Petrossian, Charles Villeneuve et Alain Terzian, membres du jury.
Les journalistes et animatrices Sonia Mabrouk, Joëlle Goron, l’auteure Marie-Laure Fréchet et l’agent d’artistes et producteur à succès Dominique Besnehard, tous lauréats dans leur catégorie étaient également présents pour
Le consul général de la République d’Arménie à Marseille M. Ara Mkrtchyan, le député Didier Parakian ainsi que nombreuses personnalités de la communauté arménienne avaient pris place dans l’assistance.
Cette cérémonie qui promeut le monde de la littérature était présidée par Martine Vassal, présidente du Département et de la Métropole Aix-Marseille-Provence, représentée pour la circonstance par Sylvain Di Giovanni, conseiller départemental délégué à la Recherche, à la Santé et à l’Enseignement supérieur.
Maître de cérémonie et coorganisateur de l’événement avec François Achour, président de l’association « Terre d’Arménie », élu à la mairie des 9è &10è arrdts de Marseille, c’est Richard Findykian qui ambiançait et présentait la remise des Prix.
« JE NE CESSERAI JAMAIS D’ÊTRE AUX CÔTÉS DE L’ARMÉNIE ! » M.V
La cérémonie s’est ouverte avec un message vidéo de Martine Vassal. Elle a souhaité la bienvenue au public pour ce rendez-vous incontournable qui met en lumière les formidables talents, saluant au passage son ami Alain Terzian, fidèle parmi les fidèles, et Charles Villeneuve, grande voix d’Europe1.
Petite-fille de survivants du génocide arménien, elle a rappelé combien l’Arménie était chère à son cœur, soulignant ses liens fraternels.
A la veille de Noël, la présidente a eu une pensée forte pour le peuple arménien.
Dans son message elle a évoqué et apporté son soutien aux arméniens du Karabagh, chassés de leur terre historique par l’Azerbaïdjan et réfugiés en Arménie.
« PRIX D’HONNEUR » À ARMEN PETROSSIAN ET À FRANZ-OLIVIER GIESBERT
Hors compétition, l’ambassadeur du luxe à la française Armen Petrossian a été récompensé pour l’ouvrage « Mantchouk » de son fils Mikaël publié aux Éditions Hachette Cuisine.
Avec émotion, il a retracé la saga familiale qui perdure de 1920 lorsque son papa créa la Maison éponyme. Armen Petrossian s’est félicité que ses enfants Alexandre et Mikaël continuent dans l’excellence avec passion.
Le célèbre journaliste F.O.G qui avait envoyé un message vidéo de soutien à l’Arménie, a été également salué pour son livre « Tragédie Française, Histoire intime de la Ve République » paru aux Éditions Gallimard.
« PRIX ANDRÉ MANOUKIAN »
Ce Prix qui récompense la meilleure œuvre dans la catégorie « Musique » a été attribué à Romain Vidal et Bernard Pascuito, auteurs du livre « Christophe, mon père inconnu » paru aux Éditions Robert Laffont.
Via un message vidéo, André Manoukian a déclaré « C’est un livre, un film plein d’émotions ».
Ce dernier est le témoignage poignant de Romain Vidal, l’enfant caché de Michèle Torr et de Christophe, l’interprète de la chanson iconique « Les mots bleus ».
« PRIX MAISON PETROSSIAN »
Le Prix du meilleur ouvrage sur la gastronomie a été décerné à Marie-Laure Fréchet qui a coécris avec Bérengère Abraham et Valérie Lhomme pour les photos « Le grand livre des Patates » paru aux Éditions Flammarion.
Marie-Laure Frèchet s’est dite émue de recevoir cette distinction de la part de la « Maison Petrossian ».
Avec gourmandise elle a rappelé que la pomme de terre était une histoire millénaire, cuisinée de mille manières.
« Cet ingrédient, aussi simple et modeste, est magnifique dans la très grande cuisine gastronomique et a toute sa place dans la cuisine populaire », dit-elle.
« PRIX PASCAL LEGITIMUS »
Absent pour l’occasion, le célèbre « Inconnu » avait également joint un message amical pour la cérémonie.
C’est l’humoriste Titof qui remplaçait avec malice Pascal Legitimus qui a remis le Prix dans la catégorie « Humour ».
Journaliste, ancienne chroniqueuse de l’émission Frou-Frou de Christine Bravo, Joëlle Goron a été récompensée pour son livre « La mamie qui dit tout haut ce que les grands-mères pensent tout bas » coécrit avec Delphine Apiou aux Éditions Denoël.
Dans cet ouvrage sensible et hilarant, Joëlle Goron dresse un regard tendre et émouvant sur les nouvelles grands-mères dans la société.
« PRIX CHARLES VILLENEUVE »
Très attendu, ce Prix qui récompense le meilleur ouvrage dans la catégorie « Actualité » a été attribué sous les applaudissements chaleureux du public à Sonia Mabrouk, journaliste d’Europe1 et de CNews.
Accompagné de son papa qui vivait l’instant présent avec émotion et une pudeur orientale, Sonia Mabrouk recevait cette distinction de la part de son ami et confrère Charles Villeneuve pour son livre intitulé « Reconquérir le Sacré » paru aux Éditions de l’Observatoire ».
Fille de Carthage en Tunisie où elle se rend régulièrement, ambassadrice de la laïcité elle endosse fièrement les valeurs de la République sans oublier ses racines.
S’adressant à Charles Villeneuve, elle a déclaré avoir été biberonnée à un journalisme exigeant, qui le reste et qu’il incarne.
Évoquant son livre et son titre, Sonia Mabrouk a affirmé que pour elle, le sacré correspondait à une part irréductible de l’Homme et qu’aucune culture ne pouvait se passer de Sacré et de le renier.
La journaliste écrivain s’est désolée que le Sacré fût absent du discours politique du moins dans l’Occident européen comme s’il n’avait plus le droit de le citer dans le débat.
Volontaire, Sonia Mabrouk pense qu’il faut revendiquer le Sacré, le reconquérir dans le sens de reconsidérer cette notion.
Sensible à la cause arménienne, ses nombreuses interventions sur les ondes et à la télévision l’attestent, elle a fait un parallèle apprécié entre la culture orientale et l’Arménie arguant que nous avions un énorme point commun qui est la part irréductible de l’Homme.
Visiblement attentionné et touché par les propos de Sonia Mabrouk, Charles Villeneuve a évoqué la mémoire de sa maman arménienne à Beyrouth et sa fibre arménienne.
« PRIX ALAIN TERZIAN »
Grand argentier du Cinéma français, producteur incontournable, longtemps patron de l’Académie des César, Alain Terzian était heureux de remettre le Prix du meilleur livre sur le cinéma à Dominique Besnehard pour son « Dictionnaire de ma vie » paru aux Éditions Kero.
Producteur de la série culte « 10% », agent de nombreux artistes, Dominique Besnehard s’est dit très touché de recevoir ce Prix par Alain Terzian qu’il avait connu lorsqu’il effectuait des castings.
Dans son Abécédaire, l’auteur fait la liste de ses goûts et de ses dégoûts.
Il rend hommage aux nombreux acteurs qui ont réussis leur carrière et aux autres tombés dans l’oubli.
Avec une émotion et une sensibilité profonde, Dominique Besnehard a salué la mémoire de son ami Jean-Claude Brialy.
Avant la traditionnelle photo de famille, il s’est félicité d’avoir plein de copains arméniens sympas qui ne sont pas dans le milieu cinématographique.
Dans la joie et la bonne humeur, les lauréats et les membres du jury ont pris la pose avec le public heureux de partager ces beaux moments et d’écrire une nouvelle page.
Texte & photos: Alain Sarkissian
