Hayots Achkhar, Hayastani Hanrapetoutioun et Aravot reviennent sur les auditions parlementaires consacrées aux relations arméno-turques, à leurs problèmes et perspectives et rendent compte du discours du président de la commission des affaires étrangères, Armen Roustamian, qui a proposé de créer des groupes de travail au niveau des parlements des deux pays qui seraient chargés d’examiner les moyens de normaliser les relations. Il a expliqué le refus de la Turquie de reconnaître le fait du génocide par la peur d’assumer des responsabilités morales et financières. La Turquie se rend compte que du point de vue des normes du droit international, la reconnaissance devrait conduire à des compensations.
Poursuivant le thème des compensations, l’ancien Ambassadeur d’Arménie au Canada, Ara Papian, a évoqué certains documents officiels établissant que les dommages matériels causés au peuple arménien dans les années 1914-1919 s’élèveraient à 19.130.982.000 francs français soit l’équivalant aujourd’hui de 41 514 230 940 dollars.
L’éditorial Aravot se demande l’utilité de telles auditions qui ne proposent rien de nouveau et qui s’effectuent en l’absence d’experts d’envergure susceptibles de proposer de nouvelles perspectives de normalisations des relations. Les trois conclusions que selon l’éditorialiste l’on pourrait tirer des auditions de deux jours sont : le Turc demeure turc ; les problèmes du peuple arménien doivent être réglés par les armes ; Istanbul doit baigner dans le sang…
Ambassade de France en Arménie
Service de presse