La Cinémathèque de Toulouse propose du 7 au 26 septembre la première rétrospective intégrale en France de l’oeuvre de Robert Guédiguian avec 14 films allant de « Dernier été » (1981) au « Voyage en Arménie » (2006).
A côté des ses dernières oeuvres, très connues, on pourra voir des films plus anciens, déjà tournés avec Gérard Meylan et Ariane Ascaride, comme « Rouge midi », une fresque datant de 1983 sur la vie de trois générations d’ouvriers, ou « Ki lo sa ? » (1986) sur les retrouvailles de quatre amis d’enfance.
Le réalisateur marseillais et son actrice fétiche Ariane Ascaride seront présents à Toulouse le 18 septembre et débattront avec le public après la projection de « Dieu vomit les tièdes », tourné en 1989.
L’oeuvre de Guédiguian représente « l’enregistrement cinématographique du monde ouvrier et de ses transformations sur une vingtaine d’années en un lieu précis, l’Estaque » (à Marseille), écrit le rédacteur des programmes, Franck Lubet, dans la présentation de cette rétrospective.
Pour lui, « il ne s’agit pas pour autant de cinéma militant au sens des années 70, ni de cinéma social, même s’il y est question de classes et surtout pas de naturalisme. Il s’agit d’abord de fiction, donc de documentaire dramatisé, d’un cinéma populaire nageant entre Marx et Goethe ».