« Zhamanak Yerevan » écrit que comme lors des élections présidentielles précédentes de 2003, il y a encore des rumeurs sur la candidature possible à la présidence aux élections de 2008 du premier Président Arménien Levon Ter-Petrosian.
Tandis que l’ex-président maintient toujours un profil bas et reste silencieux en public sur une telle possibilité, le journal spécule que sa candidature surprise qui peut mener l’opposition hors de l’impasse et se présenter en tant que candidat de l’opposition avec l’appui de quelques forces pro-gouvernementales.
La « candidature de Ter-Petrosian, peut changer beaucoup dans la politique de l’Arménie, » conclut le journal.
Selon « Aravot » les représentants des forces pro-gouvernementales qui ont fait leur entrée à l’Assemblée Nationale sont dans une situation délicate aujourd’hui, car ils continuent se demander : « Comment cela se passe ? Avez-vous un poste ? » « Ils ne savent pas encore s’ils obtiendront ou pas le mandat d’un parlementaire ou d’un ministre. Le Parti Républicain d’Arménie (HHK), la FRA (Dachnaktsutyun) et le parti Arménie Prospère (BHK) n’ont pas encore apporté des informations ces deux derniers jours sur les futurs portefeuilles ministériels. Le BHK ne semble pas être actif dans les négociations sur des postes dans le gouvernement, et les observateur ont l’impression que le parti attend simplement que des postes lui soit accordée, » écrit le journal.
« Chorrord Ishkhanutyun » observe que les rassemblements publics ont attiré plus de foules durant la période électorale de ces élections et qu’il y avait plus de politiciens qui souhaité s’adresser aux électeurs.
« Mais maintenant que l’activité publique semble être sur le déclin, et tout ceux qui ont juré durant période électorale de descendre dans la rue en cas de fraudes de voix et de pousser à la démission Serge Sarkissian, ont oublié leurs promesses et se sont cachés dans les trous les plus proches. »
« Hayots Ashkhar » compare les nouveaux et anciens parlementaires et se pose la question si ceux que les Arméniens ont élus en mai sont différents ou meilleurs que ceux dont les discours ont été ridiculisés par les médias durant les quatre dernières années. Le journal arrive à la conclusion suivante : « Le problème n’est pas que l’Assemblée Nationale soit simplement le miroir de notre société. Il n’y avait rien à choisir. C’est le vrai malheur. »
« Hayk » prévoit que le Président Robert Kocharian et Premier Ministre Serge Sarkissian continueront à traîner le règlement de la question du Haut-Karabagh trompant la communauté internationale car ils ont la conviction interne que ce n’est pas une question importante pour l’Arménie. « L’opposition devrait faire tout avant l’élection présidentielle pour convaincre le public que le problème numéro un de l’Arménie est aujourd’hui l’état non défini du problème du Haut-Karabagh, »
Un auteur de « Haykakan Zhamanak » se rappelle : «le 9 mai un ami à moi, Arsène, ainsi que plusieurs touristes arméniens de la Diaspora se baladent à Gandzasar et ont soudainement vu le Président Arménien Robert Kocharian, et le Président du Haut-Karabagh Arcady Ghukasian et quelques autres fonctionnaires en promenade également. Les Arméniens de la Diaspora ont demandé au Président s’ils pouvaient prendre des photos en sa compagnie. L’un d’entre eux, une femme âgée appelée Vrejuhi, dit, « Je me rappelle, M. Kocharian, vous aviez accompagné sa sainteté à Jérusalem. » Kocharian ironiquement a répondu, « Ce n’était pas moi qui l’a accompagné, il m’a accompagné. » Le journal laisse la réponse du Président sans commentaire.
