Revue de la presse arménienne du 26 novembre 2019

Se Propager
arton20746

Des poursuites pénales engagées contre l’ancien procureur général d’Arménie/ La presse indique que le Service spécial d’enquête a engagé lundi des poursuites pénales contre l’ancien procureur général d’Arménie (2013-2016), Gevorg Kostanian, dans le cadre de l’affaire du 1er mars 2008. Le service spécial d’enquête (SSE) a cependant refusé de préciser de quoi Kostanian est spécifiquement accusé ou si Kostanian sera arrêté ou pas. Selon la porte-parole du SSE, Kostanian a 48 heures pour retourner en Arménie et comparaître devant les enquêteurs. La presse indique que l’inculpation de Kostanian est liée aux accusations portées contre l’ancien chef de la police arménienne, Alik Sargsian. Selon le SSE, en 2008, Kostanian et un autre collaborateur du Président nouvellement élu, Serge Sarkssian, avaient ordonné à de hauts responsables de la police, dont Alik Sargsian, de détruire les preuves du « renversement de l’ordre constitutionnel » par Kocharyan. Les officiers auraient fabriqué des documents contrefaits et antidatés justifiant le recours à la force contre les partisans du candidat à la présidentielle de l’opposition, Levon Ter-Petrossian. Ils auraient également aidé à dissimuler l’implication présumée de l’armée arménienne dans la répression. Kostanian, qui travaille actuellement en tant que conférencier dans une académie de procureur de Moscou, a contesté les accusations du SSE. Selon lui, il retournerait en Arménie après la fin de la session d’examen d’hiver de l’académie. La presse rappelle que Kostanian était élu député en 2017 et représentait le parti au pouvoir Républicain de Serge Sarkissian.

Echange mutuel des journalistes arméniens, azerbaïdjanais et kharbakhtsi/ La presse revient sur l’échange mutuel des journalistes arméniens, azerbaïdjanais et kharbakhtsi (cf. revue du 23 au 25 novembre 2019). Artyom Yerkanyan de Shant TV, Davit Alaverdyan, rédacteur en chef de Mediamax, et Edgar Elbakyan de la télévision publique du Haut Karabakh se sont rendus en Azerbaïdjan du 17 au 21 novembre où ils ont eu des rencontres avec des représentants du gouvernement, des membres de la société civile et leurs collègues journalistes. Ils ont visité Bakou et les villes azerbaïdjanaises de Gyanja et Quba. Au cours de la même période, trois journalistes azerbaïdjanais se sont rendus à Erevan, à Dilijan, à Chouchi et à Stepanakert. La presse note que cet échange a eu lieu dans le cadre des mesures de confiance convenues entre les gouvernements et facilitées par l’OSCE. Il s’agit du premier échange de ce genre depuis des années 2000. Dans son article rendant compte de cette visite, Davit Alaverdyan, rédacteur en chef de Mediamax, a indiqué que le Ministère des Affaires étrangères du Karabakh avait établi un contact direct avec les autorités azerbaïdjanaises par l’intermédiaire de l’OSCE et que la partie du voyage dans le Karabakh avait été organisée de manière indépendante, sans « intervention ni soutien » d’Erevan. Il a également indiqué que toutes les conversations engagées étaient confidentielles, sans la participation de hauts fonctionnaires. Il a également présenté ses impressions sur la mesure dans laquelle les Azerbaïdjanais étaient prêts à faire des compromis pour résoudre le conflit du Haut Karabakh. Selon lui, l’idée d’un Haut Karabakh indépendant de jure « rend fous les habitants de l’Azerbaïdjan, qu’ils soient journalistes, simples membres de la société ou officiels ». Cependant, selon lui, la population ne voudrait pas de guerre. Selon Alaverdyan, « chacune de ces visites contribue à renforcer la conviction que le Haut Karabakh ne peut pas faire partie de l’Azerbaïdjan ». Un autre journaliste de ce groupe, Artyom Yerkanian, a déclaré qu’ils avaient été amenés à signer un document de l’OSCE indiquant que l’OSCE ne portait pas la responsabilité de leur sécurité. D’après lui, ils avaient été escortés par au moins une douzaine d’agents de sécurité azerbaïdjanais tout au long du voyage. Yerkanian a qualifié d « inédit » le fait que Bakou ait autorisé un employé de la télévision du Karabakh à entrer dans le pays et n’a pas empêché les trois journalistes azerbaïdjanais de se rendre au Karabakh. Selon Yerkanian, pour les parties en conflit, les voyages des journalistes avaient pour but principal de connaître les réactions du public national.

Récentes statistiques économiques/ La presse rend compte des récentes statistiques économiques selon lesquelles, les recettes du budget de l’État arménien ont augmenté de 20% en janvier-octobre 2019 par rapport à la même période de l’année précédente et de 32% par rapport à la même période en 2017. En janvier-octobre 2019, l’indice d’activité économique de l’Arménie a augmenté de 7,1% par rapport à la même période de 2018. Au cours de la même période, la croissance de la production industrielle a atteint 8,8%, la croissance dans la construction, 4,5%, les échanges commerciaux, 8,9% et les services, 15,1%. Les exportations ont augmenté de 7,2%. Le salaire mensuel moyen a augmenté de 5,9%. Selon Nikol Pachinian, ces chiffres donnent « toutes les raisons d’insister » sur le fait qu’en 2019, la croissance économique sera proche de 7% voir plus de 7%.

« Sanitek » a été déclarée en faillite/ Joghovourd indique que l’ancienne société en charge de gestion des déchets à Erevan, « Sanitek » a été déclarée en faillite par un tribunal de la faillite et que la première réunion des créanciers aurait lieu en mars de l’année prochaine. Joghovourd informe que le 11 octobre dernier, l’entreprise « Mosesco » à qui « Sanitek » doit 500 millions de drams (953 450 euros), avait engagé une action en justice pour faire reconnaitre « Sanitek » en faillite. Selon Joghovourd, une autre entreprise « New Trak » à qui « Sanitek » doit 27 millions 245 000 (51955 euros) de drams avait également saisi la justice avec la même demande. Selon les informations de Joghovourd, « Sanitek » aurait des dettes non payées envers plus de 60 entreprises.

1 509 cas de violence à l’égard des femmes signalés en Arménie/ La presse rend compte de la déclaration du chef adjoint du département des enquêtes criminelles de la police, Arthur Vardanyan, selon laquelle au cours des dix premiers mois de cette année 1 509 cas de violence à l’égard des femmes ont été signalés en Arménie. Selon lui, cela représente 419 affaires (21,73%) de moins par rapport à la même période de l’année précédente.

Rédaction : Lena Gyulkhasyan

Attachée de presse et de communication

Ambassade de France en Arménie

Stéphane
Author: Stéphane

La rédaction vous conseille

A lire aussi

Sous la Présidence d’Honneur de M. Nicolas DARAGON, Maire de Valence, Président de l’Agglomération, Vice-Président de La Région, L’UGAB Valence-Agglomération

Le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan a de nouveau accusé l’Arménie de ne pas avoir fourni de cartes des

Lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale de la semaine prochaine, l’opposition parlementaire, les factions « Hayastan » (Arménie)»

a découvrir

Se connecter

S’inscrire

Réinitialiser le mot de passe

Veuillez saisir votre identifiant ou votre adresse e-mail. Un lien permettant de créer un nouveau mot de passe vous sera envoyé par e-mail.

Retour en haut