La demande de révision de la mesure préventive contre Robert Kotcharian a été rejetée par le Parquet général / Le Parquet Général estime qu’au stade actuel d’enquête préliminaire le choix d’une autre mesure de prévention ne peut pas garantir le bon déroulement de l’enquête et qu’elle serait entravée par les actions de l’accusé. Les avocats du deuxième Président ne souhaitent pas commenter cette décision du Parquet tant qu’il n’ont pas reçu une notification écrite pour pouvoir prendre connaissance des fondements de ce refus.
Le vice-président du Parlement et porte-parole du parti Républicain Edouard Charmazanov, ayant été l’un des premiers à signer la pétition en faveur de Robert Kotcharian, a qualifié cette décision du Parquet d’« ordre politique » et de « règlement de compte personnel ».
Réagissant à la décision du Parquet, Khosrov Haroutiounian, membre du parti Républicain a déclaré que si Robert Kotcharian était un homme aussi influent, il pourrait aussi bien utiliser son pouvoir et ses contacts depuis son lieu de détention pour entraver l’enquête.
Perquisition dans une usine appartenant à l’ancien Premier ministre Hovik Abrahamian / Le service de presse du Service nationale de la sécurité (SNS) a diffusé un communiqué selon lequel dans le cadre de l’affaire pénale sur les événements du 1er mars 2008, le SNS a reçu des informations sur le stockage d’armes et de munitions dans une usine enregistrée au nom d’un certain Ambik Guévorkian, mais de fait appartenant à l’ancien Premier ministre Hovik Abrahamian. Suite à une perquisition, un grand nombre d’armes et de munitions ont été trouvées dans cette usine. Le frère de Hovik Abrahamian, ainsi que le « propriétaire » de l’usine Ambik Guévorkian ont été arrêtés et accusés de détention illégale d’armes et des munitions. Le SNS enquête afin de vérifier si ces armes et munitions ont été utilisées pendant les événements du 1er et 2 mars 2008.
Elections municipales/ Aravot a publié les noms des candidats potentiels aux prochaines élections municipales, dont l’artiste Hayk Maroutian, proposé par le parti « Contrat civil », Naira Zohrabian de l’alliance « Tsaroukian », Zaruhi Postanjian du parti « Yerkir Tsirani », Anahit Tarkhanian, architecte et personnalité publique la cheffe de l’alliance électorale nouvellement créée « Communauté d’Erevan » qui représentera le parti « Gala » et Ararat Zourabian, du parti « Mouvement national arménien ». Parmi ces candidats, seul Ararat Zourabian a une expérience de la gestion municipale, il a été le Maire du quartier Kentron, écrit Aravot. Le favori des autorités au pouvoir étant Hayk Maroutian, M. Zourabian ne le considère pas comme son concurrent. Il estime qu’il faut élire le meilleur spécialiste et non pas quelqu’un qui est proche de Nikol Pachinian.
Pour que la capitale ait un Maire d’ici le 29 septembre, le jour de la célébration des 2800 ans d’Erevan, les autorités devraient organiser les élections municipales le 16 septembre, pour permettre dix jours après ces élections au nouveau Conseil municipal d’élire le Maire, écrit Joghovourd.
La demande de libération de Pavlik Manoukian, accusé dans le cadre de l’affaire de la prise du Commissariat de police en juillet 2016, a été rejetée par le Tribunal / La raison de ce rejet a été la déclaration de M. Manoukian, qui a indiqué le nom de la personne qui a tiré sur le policier, décédé plus tard à l’hôpital. « La personne accusée de ce crime est innocente alors que celui qui a accidentellement tiré sur le policier se trouve en liberté », a-t-il déclaré. Selon sa deuxième déclaration, celui qui a cassé le distributeur automatique pendant la prise du commissariat est en liberté tandis que c’est une autre personne qui est accusée de ce délit. A la question de savoir pourquoi il n’a pas fait ces déclarations il y a deux ans, Pavlik Manoukian a dit que c’était inutile de faire ces déclarations sous l’ancien pouvoir parce que selon lui, à l’époque la justice n’existait pas dans le pays.
Rédaction : Sonia Machinian
Ambassade de France à Erevan
