Si des émeutiers tirent sur des policiers je suis forcé d’avoir recours à l’armée a déclaré le Président de l’Arménie Robert Kocharian pendant une conférence de presse dimanche tard dans la soirée. Pour expliquer sa décision d’imposer l’état d’urgence à Erevan, Robert Kocharian a déclaré qu’après avoir été chassé de la Place de la Liberté, des manifestants se sont déplacés dans d’autres secteurs d’Erevan et sont allés au-delà de la simple manifestation politique.
Ils ont commencé à voler et détruire des propriétés de l’état et de personnes privées. Mais la chose la plus atroce consiste en ce qu’ils ont employé des armes contre des policiers. Ils ont tiré sur des véhicules de police mettant ainsi en danger les vies de gens innocents présents tout près. 8 policiers ont été blessés, l’un d’entre eux a été blessé grièvement. Après constatation que des émeutiers tiraient sur des policiers, il a décidé d’imposer l’état d’urgence et de déployer des forces armées. Selon Robert Kocharian, Levon Ter-Petrosian et son entourage « ont été dépassé » par la circonstance que tous les candidats au poste présidentiel ont répondu à la proposition du Premier ministre arménien Serzh Sargsyan à coopérer. Cet affaiblissement de la protestation a poussé le camps de Levon Ter-Petrosian à la provocation a expliqué le président arménien.
« Certainement, parmi son électorat il y a des gens qui l’ont rejoint pour des raisons idéologiques, mais il y a aussi des gens qui sont prêts à tout, dont le vol et tirer sur des policiers » a déclaré Robert Kocharian. Il a aussi dit que les organisateurs des désordres seront sévèrement punis. Le président a toutefois considéré comme inopportun d’imposer un couvre-feu dans la ville ayant une population de plus d’un million de personnes. « Nous avons pris des mesures pour que les citoyens qui n’ont pas participé aux désordres aient le moins d’ennuis possibles »a-t-il conclu.
