Russie-USA-France, quel statut pour l’Artsakh?

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Depuis plus de 25 ans et les protocoles de Bichkek, le groupe de Minsk recherche en vain un règlement politique durable dans le conflit du Haut-Karabakh, et cela, malgré toutes les concessions acceptées par la partie arménienne; les intérêts des membres du groupe de Minsk étant divergents et les solutions proposées ne satisfaisant pas les parties, particulièrement avec l’attitude intransigeante de l’Azerbaidjian.

– Processus de règlement «global» de juin 1997: rétrocessions – intégrité territoriale – entité étatique au sein de l’Azerbaidjian dans les frontières de l’ancienne région autonome – retour des réfugiés – zone tampon avec forces de l’ OSCE – statut particulier pour Chouchi et Chahoumian.

– Processus par «étapes» de décembre 1997: Artsakh autonome admis aux pourparlers – février 1998 démission Ter Pétrossian favorable à des concessions concernant Chouchi, Chahoumian et échange des couloirs Latchine- Megri – 30 mars 1998, Robert Kotcharian élu Président.

– Processus «Etat Global» de novembre 1998: retour au système deux républiques imbriquées et cogérées – fin triparties – 1999 échanges de territoires Latchine contre Megri – 27 octobre 1999 attentat au Parlement.

– Processus «Key West» début 2001: retour au règlement par étapes, autodétermination et statut de l’ Artsakh renvoyé à plus tard – rétrocessions – retour des réfugiés à Chouchi – forces de paix – levée du blocus.

– Processus «Prague» mai 2002 – avril 2004: cinq des sept districts occupés rendus à l’Azerbaïdjan – soldats de la paix déployés – indépendance revendiquée par l’ Artsakh refusée par l’Azerbaïdjan

– Processus de «Madrid» novembre 2007- juillet 2009: retrait progressif des troupes arméniennes de cinq districts, avec dispositions spéciales pour les deux districts de Kelbatchar et Latchine – démilitarisation des territoires – déploiement d’une force internationale – déminage – retour des réfugiés – référendum sur le statut final du Haut-Karabakh. Azerbaïdjan demande la préservation de l’intégrité territoriale de la République azerbaïdjanaise.
En novembre 2008, Medvedev obtient le premier accord écrit officiel en 16 ans de processus de médiation aux termes duquel toute solution militaire est rejetée.

– «plan de Kazan» en 2013: L’Azerbaïdjan a refusé la version finale des principes de base proposée par les médiateurs du Groupe de Minsk et a tenté d’imposer dix nouvelles propositions, excluant ainsi toute possibilité d’accord sur la question. Mais l’Arménie ne sera jamais d’accord de faire des concessions unilatérales.
– «plan Lvrov» après guerre d’avril 2016: Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a dénoncé l’attitude « inacceptable » de la Turquie face au conflit qui a fait plus de 100 morts début avril. Il propose: – Un retrait progressif des troupes arméniennes de cinq régions entourant le Haut-Karabakh – ultérieurement, lorsque le statut du Karabakh sera déterminé, retrait des deux autres régions – déploiement de soldats de la paix russes.

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Les derniers sommets organisés par le groupe de Minsk entre les présidents Ilham Aliyev et Serge Sarkissian ont lieu les 19 décembre 2015 et 16 octobre 2017, à Berne puis à Genève, en Suisse. Le Groupe de Minsk fait connaître les dernières propositions:
un retour des réfugiés – restitution des sept provinces occupées servant de zone tampon – tenue d’un référendum – corridor de Latchine définitivement attribué au Haut-Karabakh, l’Azerbaïdjan se verrait en contre partie octroyer un passage vers le Nakhitchevan.

Malgré sa défaite militaire, Aliyev a toujours fait obstacle à un règlement du conflit.
Et plus récemment après sa victoire, dans une interview à la télévision, Aliyev reprenant les propos tenus par le Président du Conseil Européen Charles Michel, pendant son séjour à Erevan, a déclaré:
«Je ne suis pas d’accord avec l’affirmation «territoires limitrophes de l’Arménie disputés», parce que le territoire historique de Zangezur est la terre de nos ancêtres, et nous sommes sur notre territoire, d’où les azerbaïdjanais ethniques ont été expulsés».

Il avait également rappelé que Bakou «exclut tout statut pour le Karabakh», «Il n’y a plus de Karabakh», l’oblast autonome du Haut-Karabakh a été légalement aboli par l’Azerbaïdjan en novembre 1991 et les régions du Zangazur oriental et du Karabakh ont été créées par décret présidentiel le 7 juillet 2021.
Ajoutant « La déception de l’Arménie continuera. Ils ne devraient pas oublier la deuxième guerre du Karabakh».

Les revendications de l’Azerbaïdjan sont sans limite, la complaisance de la Russie et des Occidentaux eu égard à ses ressources pétrolières lui permettant tous les excès. Dès qu’il obtiendra des concessions de l’Arménie, il renouvellera la pression pour en obtenir de nouvelles. Ainsi, Bakou demande la restitution des parties restantes du Karabakh qui sont encore sous contrôle arménien, la restitution des enclaves en territoire arménien et du Zanguezour, cela en multipliant les provocations, jusqu’à l’obtention d’un traité de paix à son avantage.

Sans revenir sur l’Histoire que j’ai largement développé précédemment dans «Le statut de l’Artsakh et les enjeux géostratégiques» https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=79187, je souhaite rappeler les fondements juridiques des revendications arméniennes.

En 1919, la Conférence de la Paix de Paris fut organisée par les vainqueurs de la 1ère Guerre mondiale afin de négocier les Traités de Paix, aucun responsable des États vaincus n’y fut convié. L’Arménie fut représentée par deux délégations, l’une de la République d’Arménie conduite par Avetis Aharonian, l’autre conduite par Nubar Pacha pour l’Arménie Occidentale..
Le 28 avril 1919, elle posa les bases de la S D N, préconisée par le Président Wilson, qui proclama le «droit des peuples à disposer d’eux-mêmes» .

Au sein des grandes puissances, les positions divergeaient quant à la reconnaissance de l’Azerbaïdjan et de la Géorgie.
Se montraient particulièrement hostiles à cette idée, Winston Churchill et Woodrow Wilson, du fait que l’Azerbaïdjan et la Géorgie furent des alliés de l’Allemagne et de la Turquie durant la guerre, et que la question de la Russie n’était pas résolue.
De plus, la Ligue des Nations rejeta la demande d’adhésion de l’Azerbaïdjan en raison du caractère litigieux de ses frontières (Conflits territoriaux avec tous ses voisins) et de la difficulté à déterminer les territoires qui devaient y être intégrés

Une délégation de l’Azerbaïdjan comprenant 15 membres, qui faisaient le pied de grue dans l’hôtel de luxe parisien le Claridge, ne put obtenir une admission à la Conférence de Paris. Elle finit par obtenir un rendez vous pour une demande de reconnaissance avec le Président Wilson qui les reçut froidement.
Cependant, malgré le refus de Wilson, le 12 janvier 1920, avec l’arrivée des bolcheviks en Russie, le Conseil suprême allié étendit la reconnaissance de facto à l’Azerbaïdjan et à la Géorgie comme il l’avait fait pour l’Arménie.

Suite au rapport Fisher, à l’initiative de lord Curzon, un Mémorandum fut adopté par la SDN le 11 avril 1920 sur le statut de l’Arménie, qui aboutit à la signature du Traité de Sèvres le 10 août 1920, reconnaissant l’indépendance de l’Arménie avec Bortchalou, le Nakhitchevan, le Karabagh, Kars, Ardahan et Sourmalou. Traité par lequel la Turquie admit l’annulation du traité de Brest-Litovsk,

L’ Azerbaïdjan soviétique, l’ Arménie soviétique et l’Artsakh, n’ont jamais existé en tant que sujets du droit international. Si l’on veut établir une paix selon les principes du Droit, le cessez le feu doit conduire impérativement à un réexamen des frontières qui découlent des accords turco-soviétiques de 1921 entérinant l’invasion touranienne, et revenir à l’intégrité territoriale de la 1ère République d’Arménie reconnue de jure par les instances internationales et à l’intangibilité de ses frontières.

Carte manuscrite figurant dans les Papiers André Tardieu ( archives du Ministère des Affaires Étrangères): comprenant Kars, Ardahan, Olti, Igdir, Ararat, Nakhitchevan, Karabagh, Chahoumian et Bortchalou
Tardieu fut le bras droit de Georges Clemenceau, pendant la Conférence de la Paix de Paris. Participa à de nombreuses commissions, et aux négociations qui aboutirent aux Traités de Versailles, de St Germain en Laye, de Trianon, de Neuilly et de Sèvres.

Malheureusement le Droit ne s’impose nulle part, c’est le «Grand Jeu» et le rapport de forces qui prévaut partout, particulièrement dans les conflits typiques du «Choc des Civilisation» contre les turco-islamistes comme en Palestine, à Chypre, au Xinjiang, au Cachemire et au Kosovo, non résolus depuis des dizaines d’années, conflits civilisationnels dont l’Arménie est victime depuis plus d’un siècle.

Quels sont les acteurs du «Grand Jeu» en Arménie que Jean Robert Raviot (Professeur en études russes) qualifie de citadelle, de carrefour de civilisations et de carrefour stratégique du «Grand Échiquier»; et que Patrice Gourdin, Docteur en histoire, analyse dans «Géopolitique de la seconde guerre du Haut-Karabakh»

1/ La Russie qui défend son dernier pré carré au Sud Caucase a dû consentir à la Turquie et à l’Azerbaïdjan des gains territoriaux aux dépens de l’Arménie en vue de rester l’arbitre du conflit, qu’elle fera tout pour «congeler». Cela en permettant l’invasion des territoires sans aucune négociation.
De même elle a refusé d’interposer ses forces aux frontières face aux récentes incursions de l’Azerbaïdjan, en prétextant qu’elle n’a pas de forces armées supplémentaires pour envoyer des combattants en Arménie. Position en totale contradiction avec le déploiement de ses forces à Voskepar et dans le Taouch, en vue de restituer des enclaves aux azéris.

De plus la Russie cherche à attirer l’Azerbaïdjan dans l’organisation de l’ OTSC pour contrecarrer l’influence turque, mais l’Arménie s’y oppose.
D’autant que le 26 juillet dernier, l’Azerbaïdjan et la Turquie ont participé aux exercices de l’ OTAN en Géorgie alors que l’Arménie a refusé d’y participer.
Sergueï Lavrov lors d’une réunion avec le ministre turc des Affaires étrangères persistant dans cette alliance contre nature influencée par la Ministre de la Défense, le mongole Sergueï Choïgou, et le vice-Premier ministre, le tatar Marat Khusnullin, a déclaré: « Nous sommes convenus de continuer à coordonner étroitement nos efforts pour aider à résoudre les problèmes pratiques de normalisation des relations entre Erevan et Bakou ».

Ainsi la Russie soutient l’Azerbaïdjan pour l’ouverture du corridor de Zanguezour sous son contrôle avec l’objectif de connexions avec les ports du golfe Persique, et l’objectif d’un rapprochement avec la “Nouvelle route de la soie“. Moscou voulant signifier ainsi à Pékin que rien ne se fait sans elle.
Des connexions avec la Turquie sont également en discussion pour la construction d’une deuxième voie ferrée sur le tronçon Akhalkalak-Kars, et la restauration du corridor ferroviaire Kars-Gyumri-Nakhichevan-Meghri-Bakou.

Aliyev a déclaré: «Maintenant tout dépend si l’Arménie décide d’utiliser ces opportunités post-conflit ou espère continuer à exploiter le scénario précédent d’une «forteresse fermée». Moscou et Bakou sont ouverts à de nouvelles perspectives et attendent une réponse d’Erevan.

2/ La Chine conserve de bonnes relations avec toutes les parties, sa “Nouvelle route de la soie“ conforte ses positions dans le Sud-Caucase. Développer son implantation économique mais laisser la Russie conserver ses liens “historiques“. Peut-être spécule-t-elle sur le sentiment antirusse persistant auprès d’une partie de la population azérie, réveillé par la présence des soldats de Moscou, sentiment antirusse qui commence à se manifester en Arménie.
Comme la Chine l’Iran garde sa neutralité et a proposé ses propres services de médiation, tout en restant vigilante sur les avancées turco-azérie aux abords de ses frontières.

3/ Les États-Unis et la Turquie alliés au sein de l’OTAN, en Ukraine, en Géorgie et en Syrie, veulent exploiter les tensions dans le Sud-Caucase et étendre leur alliance au-delà en Eurasie, d’autant que la Turquie, l’Azerbaïdjan et le Pakistan sont de solides alliés touraniens.
De plus avec le contrôle de l’Azerbaïdjan, le but des Américains pro-israéliens est aussi d’affaiblir et de fragmenter l’Iran comportant des minorités azéries.

Mais la politique des Démocrates prend ses distances avec la Turquie qui joue un double jeu, et les USA profitant d’un sentiment anti-russe cherche à s’implanter en Arménie. La récente visite de l’ambassadrice Lynne Tracy sur la nouvelle ligne de front inquiète l’Azerbaïdjan qui craint un engagement américain.

4/ L’Europe comme l’ONU s’est déclarée «préoccupée» par la situation tendue à la frontière arméno-azérie, et a invité les parties à «faire preuve de retenue». Soucieuse de ses intérêts énergétiques, elle conduit une politique bienveillante à l’égard de l’Azerbaïdjan telle que l’ont préconisée les lobbyistes pseudo spécialistes du Sud Caucase, Olga Shabelnikova et Elena Savicheva, à la grande satisfaction de l’Angleterre.
Josep Borrell, a déclaré: «En mon nom, un groupe de ministres de l’UE se rendra dans trois pays du Caucase pour confirmer notre volonté de nous engager dans les développements actuels dans la région, et l’UE a proposé ses services pour la délimitation des frontières».
De plus l’Union européenne, pour rééquilibrer sa politique, fournira une aide de 2,6 milliards d’euros à l’Arménie, mais les échanges commerciaux de l’UE avec l’Azerbaïdjan restent dix fois plus élevés que les échanges avec l’Arménie.

5/ Le Président Macron prévoit une prochaine visite en Arménie, et pour l’Ambassadeur de France Jonathan Lacôte, le conflit du Haut-Karabakh n’est pas encore résolu.
Une commission du Sénat dirigée par le Président Christian Cambon, déplore que les moyens de l’OSCE en Arménie soient particulièrement réduits au regard des 1300 agents déployés en Ukraine.
La France souhaite que sa présence économique progresse dans le secteur de l’énergie, dans le domaine des infrastructures, notamment dans le domaine ferroviaire. Elle envisage même une coopération en matière de défense avec l’Arménie même si la France et l’Arménie ne font pas partie des mêmes alliances militaires.

Il est de l’intérêt de la France de promouvoir une politique européenne de sécurité avec la Russie, pour un meilleur équilibre géopolitique en Europe et en Eurasie, surtout pour contrecarrer l’expansionnisme de la Turquie.

Mais des voix pro-Azerbaidjian se font entendre, tel le député de la Charente, Jérôme Lambert qui préconise un rééquilibrage de la politique de la France qui doit chercher un rapprochement entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan .
«L’Arménie est maintenant à la croisée des chemins, le pays continuera-t-il à poursuivre son programme historique autodestructeur d’isolement régional, ou s’engagera-t-il sur la voie de la paix et la réconciliation?” affirme le député qui se réjouit du rétablissement de la souveraineté azerbaïdjanaise sur le Karabakh, comme cinq autres députés lors d’une récente visite et bien sûr l’inconditionnelle Nathalie Goulet !!
Selon le député, l’efficacité du lobby de la diaspora arménienne, a affaiblit la capacité de la France à remplir son rôle de médiateur impartial.
Il préconise la réouverture des frontières et l’opportunité d’investissement dans la région, notamment dans le territoire dévasté du Karabakh, avec le «retour d’un million de réfugiés internes dans leur pays d’origine» !!

Et certains en Azerbaïdjan ironisent sur les visées de l’Europe et de la France au Sud Caucase qui viennent troubler l’expansionnisme touranien, ils craignent même que l’armée française entre au Karabakh .
Ainsi l’Arménie a été nommée «l’épouse bien-aimée» de l’Union européenne; et Erevan est qualifiée «d’avant-poste de Paris dans le Caucase du Sud» et « d’avant-poste de la civilisation occidentale ».
Ils affirment qu’Emmanuel Macron, dont l’arménophilie et la turcophobie sont moquées, a subi une cuisante défaite dans son affrontement avec Ankara et Bakou, et que le Président français cherche désormais à se venger; vengeance désignée «une croisade contre les Turcs sauvages»
Ils indiquent aussi que les investissements en Arménie sont de nature politique, que l’Arménie n’est pas propice à l’investissement, que sa propre diaspora ne s’y investit pas. «S’ils échouent, bien sûr, ils échoueront, mais avant ces provocations et attaques contre l’Azerbaïdjan, ils pourront considérablement gâcher l’air».

Ainsi nous constatons que nombreux sont les candidats pour une résolution du conflit, ils se disent tous «préoccupés», et engagent les parties à «faire preuve de retenue», mais aucun n’est disposé à trancher pour le Droit, et seuls des intérêts économiques et stratégiques guident leur action !

L’ARMÉNIE NE DOIT EN AUCUN CAS SE DÉFAIRE DE SA SOUVERAINETÉ EN ARMÉNIE À MEGRI, COMME EN ARTSAKH et ne consentir un droit de passage qu’à la condition de la réciprocité au profit des deux routes reliant l’Arménie et l’Artsakh.
Certains préconisent un traité de paix avec la Turquie, inconscients qu’ils sont qu’une ouverture de la frontière turque constitue un prélude à l’occupation par «le grand remplacement»

C’EST PAR LA FORCE QUE L’ARMÉNIE DOIT RÉPONDRE AUX AGRESSIONS DE L’AZERBAÏDJAN et de la Turquie en se hissant au niveau des grandes puissances, comme Israël.
En se dotant d’armes de dissuasion massives, sans se préoccuper de principes moraux comme au temps de l’Armée Secrète, d’autant que l’allié pakistanais des azéris détient la bombe atomique, et que la Turquie développe une industrie militaire high tech.

Les armes atomiques, chimiques, bactériologiques sont d’un autre âge. Les USA qui s’étaient affranchis du Droit de la guerre au Japon (Hiroshima Nagasaki), en Allemagne (Dresde, Hambourg..) au Vietnam, en Irak et en Syrie….les avaient abondamment utilisées. Et la liste est longue où la Force prévaut sur le Droit et les Principes moraux.

C’est avec l’intelligence artificielle qu’on peut occasionner des destructions massives par intrusion dans un système, en neutralisant des appareils et engins civils ou militaires, jusqu’à paralyser une armée et même un pays, et ces attaques parties du «cloud» sont quasi invulnérables.
L’intelligence artificielle militaire est peu coûteuse, elle nécessite peu de moyens et cette industrie high tech est accessible dans de brefs délais à l’Arménie qui fut durant l’époque soviétique, avec son Institut de Physique et Mathémaique, championne dans ce domaine.

La rédaction
Author: La rédaction

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