Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a qualifié d' »événement historique » le retrait de la garnison russe de Tbilissi.
« La journée d’aujourd’hui est historique, le dernier officier russe a quitté la capitale, Tbilissi, et pour toujours je l’espère », a dit Mikhaïl Saakachvili qui s’entretenait lundi avec des élèves de l’Université de Tbilissi.
Le président a souligné qu’il appréciait les actions du commandement des troupes russes en Transcaucasie qui a « laissé l’infrastructure de la base en bon état ».
« Nous n’avons pas besoin de bases russes, ce qu’il nous faut, ce sont des rapports pacifiques et amicaux avec la Russie », a déclaré Saakachvili en ajoutant que les militaires des troupes russes de Transcaucasie « sont attendus en Géorgie en qualité de touristes ».
Depuis lundi il n’y a plus un seul militaire russe à Tbilissi. La veille le dernier convoi automobile chargé de frets et accompagné par 13 officiers avait pris la route de Batoumi où se trouve la base militaire russe N°12.
Ces officiers ont pour mission de superviser le retrait des bases russes de Batoumi et d’Akhalkalaki.
387 militaires, une centaine de blindés ainsi que 350 tonnes de biens et de munitions seront évacués avant terme dans le cadre d’une décision du ministère russe de la défense.
En vertu d’une entente intervenue entre la Géorgie et la Russie, les bases russes d’Akhalkalaki et de Batoumi devront être évacuées d’ici à la fin de 2007 et de 2008 respectivement.
