La Peep, deuxième fédération de parents d’élèves, a estimé vendredi « préférable que la transmission de témoignages soit faite de façon collective et partagée », à propos de la décision de Nicolas Sarkozy de « confier la mémoire » d’un enfant victime de la Shoah à chaque élève de CM2.
Dans un communiqué, la Peep a expliqué que « si les enfants n’ont pas à assumer individuellement la responsabilité de la mémoire d’un enfant mort », ils devaient néanmoins apprendre « au cours de leur scolarité, que la Shoah a existé comme ils (devaient) aussi prendre connaissance des massacres des régimes tyranniques passés et, hélas, présents ».
« Cet enseignement a légitimement toute sa place dans le cadre des programmes d’Histoire et d’éducation civique, à travers différents supports et aussi de manière transversale », a-t-elle précisé, jugeant « préférable que cette transmission de témoignages soit faite de façon collective et partagée ».