Dans un communiqué de presse publié le 29 juillet 2008 le parti Die Linke affirme que le « gouvernement fédéral soutient la maison Lepsius à Potsdam et le mémorial au génocide turc des Arméniens en 1915/16 avec 300.000 euros ».
« Le pasteur Johannes Lepsius était non seulement un avocat des Arméniens pourchassés mais encore un anti-démocrate qui a fait disparaître toutes les instructions sur une coresponsabilité allemande au génocide lors de la publication d’un dossier après la guerre » indique Die Linke dans une question écrite au gouvernement fédéral (BT-Drs. 16/9956).
La porte-parole de la politique intérieure de la fraction, Ulla Jelpke a déclaré :
« Il est à saluer que le gouvernement fédéral sur notre demande promet maintenant une analyse critique de la personne de Johannes Lepsius. Sinon elle menace de laisser la plaie ouvert aux opposants nationalistes turcs du génocide ».
« Pourtant, il est regrettable qu’en dehors de la maison de Lepsius aucune autre subvention de l’union n’est prévu pour la commémoration du génocide des Arméniens. La commémoration du génocide et en particulier l’étude de la coresponsabilité allemande est compromise par la concentration unilatérale sur les dossiers de Lepsius ».
« De nouveaux examens scientifiques prouvent que le théologien Johannes Lepsius durant la guerre mondiale appartenait à l’environnement du général allemand de premier plan Erich Ludendorff, a adhéré aux théories raciales antisémites et pendant la république Weimarer a été l’avocat d’un empire de la grande Allemagne ».
« Le gouvernement fédéral reconnaît dans sa réponse qu’après la guerre les dossiers publiés par lepsius sur le génocide des Arméniens ont été manipulé. Lepsius a ainsi tenté de cacher par ordre du Ministère des affaires étrangères chaque trace d’une coresponsabilité allemande de la déportation et du meurtre des Arméniens par les militaires allemands dans l’empire ottoman et la complicité des institutions gouvernementales allemandes ».
